▶ Richard Martineau «pleure» sur le sort réservé aux anglos du Québec

TVA Nouvelles

 

 

***Voyez ci-dessus l’intervention de Richard Martineau au Québec Matin***

 

La moitié des jeunes anglophones songent à quitter la province, parce qu’ils ne sentent pas qu’ils y ont un avenir, notamment, démontre un sondage Léger publié ce week-end.

Dans le cadre de sa chronique «Réveillez-vous» diffusée au Québec Matin, Richard Martineau, a ironisé en pleurant sur le «triste sort», réservé à cette communauté.

«Je ne peux pas croire qu’en 2018, on a encore ses discussions sur l’importance du français et l’importance d’apprendre le français au Québec.»

Le commentateur juge que les anglophones du Québec se plaignent littéralement la «bouche pleine».

«Les anglophones ont deux grandes universités, McGill, une des meilleures au monde, et Concordia où je suis allé. Ils ont trois gros hôpitaux, le CUSM, le General, et le Jewish. Ils ne sont pas à plaindre», croit Richard Martineau.

Il souligne par ailleurs que le système de francisation au Québec est loin d’être optimal, comme le soulignait la vérificatrice générale.

«Lorsqu’ils terminent leurs cours de francisation, 90% des immigrants ne comprennent pas le français. Imaginez si on leur permettait d’aller à l’école en anglais, on reculerait de 30 ans».

Richard Martineau croit que les Québécois sont extrêmement ouverts.

«On parle de plus en plus  »franglais », et on tente de nous faire passer encore pour des gens fermés, anglophobes.»

«La commuté anglophone est extrêmement bien traitée. C’est l’une des minorités la mieux traitée. S’ils veulent partir, on ne peut pas les retenir. On leur dira  »adieu, Goodbye »», conclut le chroniqueur.

 

 

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