COMMUNIQUÉ DE PRESSE | LA SOCIÉTÉ SAINT-JEAN-BAPTISTE DE MONTRÉAL | 14 MARS 2014
─ Au moment où les contenus francophobes et québécophobes pleuvent contre Pauline Marois et Pierre-Karl Péladeau dans les médias anglophones, les membres de la SSJBM ont accordé leur appui unanime à la campagne « Uni-e-s contre la francophobie ». Le président général Mario Beaulieu n’a pas manqué de relever les dérapages du National Post qui ramène la menace partitionniste et véhicule toute une variété de préjugés québécophobes. Notamment, il attribue l’appui de Pierre-Karl Péladeau à la souveraineté au « pouvoir de la tribu ».
Mario Beaulieu, qui est également président du Mouvement Québec français a fait valoir : « Le Québec bashing est une forme de racisme et de discrimination qui doit s’arrêter. Laisser libre cours à cette forme d’incitation à la haine ne peut que nous amener à des débordements similaires à ceux qu’on a connus lors de la dernière élection. »
Deux nouvelles figures ont été élues au Conseil général de la Société. Catherine Fournier, jeune blogueuse au Huffington Post, étudiante et présidente du Mouvement des étudiants souverainistes de l’Université de Montréal (MÉSUM), ainsi que l’écrivain et historien René Boulanger, auteur du livre La bataille de la mémoire.
La campagne contre la francophobie se poursuivra intensément pendant et après la présente élection. Prochainement, une conférence de presse aura lieu à la tribune de presse du Parlement d’Ottawa où sera dévoilée une recension de cas récents de francophobie hors-Québec. La campagne avec l’appui d’un des plus importants militants franco-ontariens, l’ex-député et président de l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO), Jean Poirier.
L’assemblée générale de la SSJB a par ailleurs donné un appui massif au projet de Charte de la laïcité du gouvernement québécois sortant et certains ont rappelé le rôle historique joué par la SSJB pour la laïcisation des écoles. Cela rejoint le principe de séparation de l’Église et de l’État, lequel était au cœur des revendications républicaines à l’époque de la fondation de l’Association en 1834.
La SSJB entend continuer à jouer un rôle moteur et à favoriser l’action concertée des organismes de la société civile pour la langue française, pour la promotion de l’histoire, pour la fierté nationale ainsi que pour l’indépendance du Québec. La question nationale étant revenue en force dans l’actualité médiatique, la SSJB compte travailler, avec le réseau Cap sur l’indépendance (RCI) dont elle est membre, à la mobilisation des citoyens et citoyennes pour faire advenir le plus rapidement possible le pays du Québec.
La SSJB constitue la plus ancienne institution militante toujours active pour la promotion et la défense des intérêts du peuple québécois. Parmi les anciens présidents les plus connus, citons Jacques Viger, George-Étienne Cartier, Laurent-Olivier David, Olivar Asselin, Victor Morin, François-Albert Angers, Jean-Marie Cossette, Nicole Boudreau et Jean Dorion.
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