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Article de la Presse Canadienne publié dans La Presse le 19 décembre 2011

De son côté, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Mario Beaulieu a durement critiqué l’embauche de l’Ontarien pour tenir les rênes de la seule équipe la Ligue nationale de hockey basée au Québec. Selon lui, le poids symbolique de l’équipe pour les francophones est très important, ce qui rend la nomination de M. Cunneyworth encore plus insultante. Mais la direction regrettera sa décision, prédit Mario Beaulieu, parce que de nombreux Québécois se désintéresseront du hockey avec le temps, à mesure que le sport s’éloignera de leur réalité. Il juge que la décision est « inacceptable », faisant aussi remarquer « qu’il y a de moins en moins de joueurs francophones dans l’équipe de Montréal ».

photo la presse

M. Beaulieu a rappelé qu’au début de son existence, le Canadien était « l’équipe des francophones ». Selon lui, « en s’éloignant de sa clientèle francophone et en la délaissant à ce point-là, un moment donné, il va y avoir moins d’intérêt pour le hockey ». Il ajoute que la maîtrise du français devrait être une condition de base dans l’embauche d’un entraîneur d’une équipe de hockey dans la province. L’interrelation entre la politique de la langue et le sport peut paraître ridicule pour certaines personnes, il reste que le Canadien de Montréal représente une institution au Québec dont l’impact s’étend largement au-delà du sport, soutient un expert.

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