Chérir sa langue

Article de Tania Longpré publié dans La Presse.ca le 16 août 2012

«Les petits gestes qui peuvent sembler anodins ne le sont pas. À l’aide de ceux-ci nous pouvons collectivement, faire du français un code linguistique fort et vivant. Ces actions concrètes, par exemple de ne pas passer à l’anglais trop vite lors de nos échanges avec des allophones dans les lieux publics, ont une portée significative dans le désir d’apprentissage du français chez ceux qui se joignent à nous; effectivement, plus on est exposé à une langue, plus on constate sa nécessité et plus vite on souhaite l’apprendre.»

«J’ai beau chercher, je ne vois pas. Dans la vie, je francise des immigrants. Je suis la première à demander des lois linguistiques plus fortes. Cependant, je me mets à espérer que mes amis réalisent que la défense du français commence dans de petits gestes. Je ne fais que remarquer l’utilisation grandissante des «Fail» «check» «good job» «yeah right» et autres «see ya.» Je m’en désole. Si nous n’arrivons même pas à trouver nous-mêmes notre langage «rafraîchissant», je me demande bien qui le fera. Certainement pas les radios commerciales, qui nous inondent depuis quelques mois de chansons bilingues, même dans les décomptes francophones! Ça doit être plus «hot».

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