Création du Mouvement Montérégie français Le Mouvement Montréal français s’attaque aux banlieues

Sarah-Maude Lefebvre, Agence QMI, 29/11/2009

Après la Métropole, le Mouvement Montréal français s’attaque maintenant aux banlieues de la couronne Sud. Le Mouvement Montérégie français, qui a été lancé officiellement dimanche à Longueuil, entend défendre la langue française dans une région où l’immigration est importante en terme de nombre de nouveaux arrivants.

«Le sort du français se joue à Montréal. Une fois que cette ville sera anglicisée, le reste du Québec suivra rapidement», a décrété en point de presse Mario Beaulieu.Le porte-parole du Mouvement Montérégie français et écrivain Yves Beauchemin, s’est aussi dit inquiet des répercussions que pourraient avoir l’anglicisation de Montréal sur les banlieues de la ceinture métropolitaine.

Le Mouvement Montérégie français, qui a été lancé officiellement dimanche à Longueuil, entend défendre la langue française dans une région où l’immigration est importante en terme de nombre de nouveaux arrivants.

«Le sort du français se joue à Montréal. Une fois que cette ville sera anglicisée, le reste du Québec suivra rapidement», a décrété en point de presse Mario Beaulieu, porte-parole du Mouvement Montréal français.

«Une Cour qui penche juste d’un côté»

Le porte-parole du Mouvement Montérégie français et écrivain Yves Beauchemin, s’est aussi dit inquiet des répercussions que pourraient avoir l’anglicisation de Montréal sur les banlieues de la ceinture métropolitaine.

«Si on ne réagit pas rapidement, la situation va devenir impossible. À Montréal, il n’y a même pas deux locuteurs francophones pour un locuteur non francophone», a-t-il déploré.

Selon ce dernier, la Cour suprême, «celle qui penche juste d’un côté», aurait donc commis une grave erreur en invalidant la loi 104 qui empêchaient les élèves de passer de l’école non subventionnée à l’école subventionnée anglophone.

«Cette loi a été adoptée à l’unanimité puis invalidée par sept juges nommés par Ottawa. Le légitimité de cette Cour, c’est un gros zéro», a-t-il dénoncé.

Son organisme entend donc multiplier les actions auprès des nouveaux arrivants afin de les inciter à choisir la langue française plutôt que l’anglais.

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