Décès de Paul Rose « Autant aimé que détesté »

Article de Katia Tobar, publié dans le Journal de Montréal, le 15 mars 2013

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Le décès de Paul Rose a réouvert bien des cicatrices au sein de la population québécoise, hier.

Impliqué dans la mort du ministre Pierre Laporte, en octobre 1970, et condamné à perpétuité, M. Rose avait recouvré sa liberté en 1982.

Il est mort à l’âge de 69 ans d’un AVC. Il était à l’hôpital du Sacré-Cœur depuis deux jours.

«Bien que la Société Saint-Jean Baptiste soit foncièrement non violente, on souligne quand même la contribution de Paul Rose à partir de son militantisme à la CSN (Confédération des syndicats nationaux) comme conseiller syndical, son militantisme à l’Union des forces progressistes et à L’Aut’ Journal», a indiqué Mario Beaulieu, président de la société.

«Pour nous, malgré la gravité des crimes commis par le Front de libération du Québec (FLQ), ça ne doit pas porter ombrage non plus aux grands crimes qui ont été commis contre des centaines de victimes innocentes, des prisonniers d’opinion, des victimes de la loi des mesures de guerre imposée en 1970 et la répression qui visait beaucoup le mouvement souverainiste», a ajouté M. Beaulieu.

Pierre Dubuc, ami de longue date et directeur de L’Aut’Journal a été très surpris par cette mort soudaine. «Il n’a jamais renié ce qu’il avait fait, il avait une colonne vertébrale et il y en a peu comme lui», a-t-il témoigné à propos de la mort de Pierre Laporte.

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