Des plaintes acceptées à l’OQLF pour des sites web unilingues

Amine Esseghir | Courrier Bordeaux-Cartierville

Sur les 423 plaintes déposées, en novembre dernier, à l’Office québécois de la langue française (OQLF) contre des entreprises du nord de Montréal, 394 ont été acceptées. Les plaignants dénonçaient le non-respect de la Loi 101 pour les sites internet unilingues anglais.

«Plus de 90% des plaintes ont été acceptées et les entreprises fautives sont ou vont être suivies pour corriger leur situation», se réjouit Jean Archambault, membre de la section Nicolas-Viel de la Société Saint-Jean-Baptiste et qui fait partie des nombreux plaignants.

Dans ce genre de situation, la situation se corrige après une simple communication de l’OQLF avec la fautifs.

Yves Dumas du Parti Québécois de Saint-Laurent et Jean Archambault de la Société Saint-Jean-Baptiste font partie des nombreux plaignants contre des sites web commerciaux unilingues en anglais.

La douzaine de plaignants qui a déposé des requêtes à l’OQLF se référaient en ce sens aux indications du Conseil supérieur de la langue française (CSLF). « La documentation commerciale diffusée au Québec doit être en français. Cette règle s’étend notamment aux textes publicitaires, tels les catalogues, les brochures, les dépliants et les annuaires commerciaux des sites web d’entreprises faisant affaire au Québec».Les sites internet répérés sont situés à Ahuntsic-Cartierville et à Saint-Laurent.

Pour les plaintes rejetées, 21 site web sont conformes à la loi car présentant des catalogues en anglais d’entreprises hors du Québec ou possàdent des sites bilingues, sept autres sont situés en dehors du Québec et un a disparu.

À Ahuntsic-Cartierville, beaucoup d’entreprises pointées du doigt sont situées dans le secteur Chabanel et activent dans le secteur de la mode et du textile.

Jean Archambault membre de la Société Saint-Jean-Baptiste se demande pourquoi des entreprises actives depuis des décénies et qui emploient des dizaines d’employés ne veulent pas se françiser. Il recense plus d’une dizaine d’entreprise qui ont pignon sur rue depuis plus de 40 ans.