Disparition de la mention « produit au Québec » Un autre outil collectif abandonné

C O M M U N I Q U É

 

Montréal, 9 août 2016 – La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal, par la voix de son Président général, Maxime Laporte, et l’un de ses conseillers, Jules Gagné, dénonce la décision du gouvernement du Québec de retirer l’obligation d’inclure la mention « produit au Québec » dans l’étiquetage des produits agro-alimentaires québécois.

En appui à l’UPA et aux groupes qui ont également condamné cette décision, monsieur Laporte affirmé : «Depuis la Révolution tranquille, les Québécois-ses se sont donné une panoplie de moyens de s’exprimer en tant que nation, en tant que peuple. C’est l’ensemble de ces moyens qui font que les Québécois s’identifient fièrement au Québec, qu’ils se réfèrent d’abord à eux-mêmes comme Québécois. Parmi ces moyens, il y en a de majeurs, comme la Caisse de dépot ou les Garderies subventionnées. Mais, il y en a aussi des moins visibles ou connus…, comme cette obligation d’étiqueter comme québécois nos produits agricoles. »

«Pourquoi notre gouvernement du Québec veut-il supprimer cette obligation, qui favorise l’achat de produits de chez nous et contribue ainsi à notre richesse collective?»

«Une chose est certaine, ce n’est pas en réduisant petit-à-petit nos outils communs qu’on développera notre cohésion, notre fierté et ultimement notre place dans le monde», a conclu le jeune Président général.

Fondée en 1834, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal est le plus ancien organisme toujours actif pour la promotion et la sauvegarde des intérêts culturels, politiques, économiques du peuple québécois.

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SOURCE: SSJB
Pour information et demande d’entrevue (Maxime Laporte):
Claude Boisvert, responsable des communications
438-931-2615, cboisvert@ssjb.com