ÉCOLE DANS VALMONT-SUR-PARCS : QUESTIONS SUR LE CHOIX DU TERRAIN

 

LOGOssjbmSOCIÉTÉ SAINT-JEAN-BAPTISTE
DE MONTRÉAL
Section Pierre-Le-Gardeur

 

—  Communiqué  —

Devant la tournure que prend le dossier de l’école à construire dans Valmont-sur-parcs, la section Pierre-Le-Gardeur de la Société Saint-Jean-Baptiste se pose bien des questions. L’affaire a beaucoup évolué ces dernières semaines, après avoir stagné pendant quatre mois.

Rappelons qu’en août dernier il y avait un consensus de presque tous les intervenants à Repentigny pour dire que cette école primaire, dont le besoin était urgent, devrait être construite sur le terrain adjacent à l’école Franklin-Hill. Les parents du secteur, la ville de Repentigny, la Commission scolaire des Affluents, le Parti québécois, la Coalition Avenir Québec et notre organisme pressaient le gouvernement du Québec d’intervenir pour que la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier cède ses droits sur ce terrain qu’elle avait eu gratuitement de la ville en 2003.

Le 20 janvier dernier, on annonçait que cette école serait construite sur la partie ouest du parc Frédéric-Coiteux, qui est occupée présentement par une butte d’une trentaine de pieds de hauteur servant à des glissades en hiver. La ville doit livrer ce terrain apparemment sur ordre du ministère de l’Éducation (MELS), ce qui va occasionner des coûts de réaménagement d’au moins 400 000$, et probablement bien supérieurs.

Que s’est-il passé pour que, d’une solution simple et économique, on en arrive à un dénouement coûteux pour les contribuables et qui provoque le mécontentement de bien des résidants de Valmont-sur-parcs et de Repentigny?

Les choses ont traîné en longueur et les cartes se sont brouillées à un moment donné.

Les parents demandaient une école pouvant accueillir 500 élèves. Cette école aurait pu facilement prendre place sur le terrain contigu à l’école anglaise. Plus de 1 100 citoyens du milieu ont signé une pétition en août pour demander qu’une telle école soit bâtie sur le terrain en question. La ville était d’accord, mais la CSA, tout en agréant le choix du terrain, demandait une école de 700 places-élèves dans Valmont-sur-parcs et l’agrandissement de l’école Entramis.

Le ministère de l’Éducation, qui devait approuver les plans de la CSA, a mis beaucoup de temps pour le faire et a finalement révisé à la baisse les prévisions de clientèle de la CSA. Celle-ci a reconnu s’être trompée, ce qui normalement aurait dû être sans conséquence sur le choix du terrain puisque l’école requise diminuait de taille et s’insérait bien sur le terrain adjacent à Franklin-Hill. Mais, surprise, le ministère retient l’idée de la grosse école en écartant l’agrandissement d’Entramis et, subitement, plus personne ne parle de construire à côté de l’école anglaise parce qu’il n’y aurait pas assez de place.

Question : pourquoi le ministère d’Yves Bolduc n’a-t-il pas réduit la taille de l’école projetée dans Valmont, la ramenant à 500 places-élèves, et approuvé l’agrandissement d’Entramis, qui compte moins de 300 élèves actuellement, ce qui aurait été pédagogiquement beaucoup plus indiqué? Mystère, mais ce qu’on peut déduire, c’est que, en agissant comme il l’a fait, le ministère venait opportunément faciliter la tâche de son ministre qui ne voulait surtout pas trancher ouvertement entre Baptiste et John…tout en favorisant John!

On assiste donc à un renversement complet de situation. Plus personne, donc, ne parle du terrain attenant à Franklin-Hill, les anglophones-anglotropes, survoltés en juillet, se tiennent bien tranquilles, tandis que les francophones se disputent pour savoir quel parc devrait être sacrifié à des fins scolaires et sortent leur porte-monnaie.

Autres questions. Si la CSA – et les parents de VSP – se sont laissé convaincre que le terrain attenant à Franklin-Hill ne convenait plus à la nouvelle école, est-ce parce que la démonstration était probante ou est-ce de guerre lasse, pour ne pas voir compromise la livraison de cette école en septembre 2016? Quant à la ville, sa volte-face, qui mécontente une partie de ses citoyens, a-telle été forcée par Québec ou s’est-elle faite sans contrainte en échange d’une possible contrepartie?

Ce sont des questions qu’on peut légitimement se poser. Notre préoccupation à nous est que le bien commun prévale. Nous avons des doutes quant à la décision qui vient d’être prise par le ministre de l’Éducation et entérinée sans regimber par la ville et la CSA. Certains intérêts nous semblent avoir été privilégiés, intérêts qui coïncident avec ceux de la clientèle principale du parti au pouvoir à Québec, clientèle qui ne se trouve pas à Repentigny. Maîtres chez nous, disaient les libéraux en 1962 !!!?

Le Conseil de la section Pierre-Le-Gardeur

1er février 2015

Personne-ressource :
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