MQF – Situation du français au Québec

Le  Mouvement Québec Français a compilé ces recherches sur la situation du français au  Québec.

ÉTUDE – (2016) – Le Québec rate sa cible. Les efforts du Québec en matière de francisation et d’intégration des immigrants : un portrait – Étude  FERRETTI, JEAN. – « Ce rapport évalue la cohérence de l’action du Gouvernement du Québec dans l’atteinte de l’objectif de la Charte de la langue française de faire du français la langue commune des Québécois. Notre principale conclusion est que le Gouvernement du Québec ne prend pas les moyens nécessaires pour s’acquitter de ses responsabilités eu égard au maintien du français comme langue de convergence de tous les citoyens. »

ÉTUDE – (2014) – La bilinguisation des services de santé et des services sociaux du Québec – Étude  LEFEBVRE, MATHILDE. – «Plutôt que de demander aux personnes d’expression anglaise, dans une logique tout utilitariste, de s’adapter au système en apprenant la langue de la majorité, le législateur, en 1986, a plutôt demandé au système de s’adapter à la minorité. Ainsi, les mesures entourant l’article 15 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux tendent à une bilinguisation des institutions de santé du Québec.»

ÉTUDE – (2012) – L’effet anglicisant du déséquilibre du financement des universités – Étude  CURZI, PIERRE. BOUCHARD, ÉRIC – «Ce rapport ne recommande pas d’appliquer la loi 101 au niveau universitaire. Il soutient néanmoins que la situation du français au sein de l’université québécoise pose problème et propose différentes façons de la renforcer. Le principe guidant notre réflexion est très simple : l’université occupe une place cruciale dans la société québécoise contemporaine et on ne peut se permettre que le français y soit sous-représenté.»

ÉTUDE – (2012) – L’effet anglicisant du déséquilibre du financement des universités – Synthèse  CURZI, PIERRE. BOUCHARD, ÉRIC – «Un examen rapide du réseau universitaire permet de saisir l’importance de l’enjeu linguistique. Au Québec, 8 % des citoyens ont l’anglais comme langue maternelle. Ce sont cependant 25 % des étudiants qui suivent une formation en anglais. Cette proportion est beaucoup plus élevée qu’au niveau collégial (16 %) ou à l’école primaire et secondaire (11 %). Les choses ne sont pas plus roses sur le plan financier, puisque les universités anglophones reçoivent 29 % de l’ensemble des revenus des universités.»

ÉTUDE – (2011) – Francisation des milieux de travail : Les gouvernements prêchent-ils par exemple ?  SABOURIN, PATRICK. THIBAUDIN, HENRI – «Le nombre d’emplois publics en excédant du poids démographique des anglophones s’élève à environ 50 000, ce qui équivaut à des revenus annuels excédant 2,2 milliards de dollars pour les travailleurs. Au Canada anglais, au contraire, on compte environ 7 000 emplois en-deçà de ce qui serait justifié par le poids démographique des francophones, soit l’équivalent d’environ 270 millions de dollars en revenus. Notons également qu’au Canada anglais, les emplois du secteur public de langue française sont surtout concentrés dans le secteur de l’enseignement primaire et secondaire.» 

ÉTUDE – (2011) – L’offre d’emploi de langue minoritaire des institutions publiques au Québec et au Canada. Les secteurs de l’enseignement, de la santé et des services sociaux et des administrations publiques  THIBAUDIN, HENRI – «Au Québec, 135 252 emplois de langue minoritaire sont soutenus par les secteurs de l’enseignement, des soins de santé et des services sociaux ainsi que celui de l’administration publique pour des revenus totalisant 6 152 millions de dollars.»

ÉTUDE – (2011) – L’application de la Charte de la langue française au collégial : Un prolongement nécessaire – Étude – CURZI, PIERRE. BOUCHARD, ÉRIC – «[…] plusieurs groupes de défense du français proposent depuis plusieurs années d’appliquer à l’enseignement collégial les critères d’accès à l’école anglaise prévus par la Charte de la langue française. En d’autres mots, ils proposent de faire du français la langue normale de l’enseignement collégial au Québec, tout en protégeant le droit de la communauté anglophone à une éducation dans sa langue.»

ÉTUDE – (2011) – L’application de la Charte de la langue française au collégial : Un prolongement nécessaire – Synthèse – CURZI, PIERRE. BOUCHARD, ÉRIC – «Prolonger l’application de la Charte de la langue française au collégial s’avère l’une des multiples mesures nécessaires à la revitalisation de la langue française dans le grand Montréal. Outre la mise à jour de la Charte, s’imposeraient également l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique globale de la langue s’appliquant à tous les secteurs ayant une incidence sur son état, à savoir l’immigration, le travail, l’éducation et ainsi que les relations entre l’État et ses citoyens.»

ÉTUDE – (2010) – Le grand Montréal s’anglicise. Esquisse du vrai visage du français au Québec  CURZI, PIERRE. BOUCHARD, ÉRIC – «Après huit mois de recherche, après plusieurs rencontres avec des linguistes, des démographes et un mathématicien, après la lecture de milliers de pages d’études provenant du Conseil supérieur de la langue française, de Statistique Canada, de l’Institut de recherche en politique publique, après avoir consulté de nombreux experts qui s’intéressent à la question linguistique au Québec et à Montréal, le portrait linguistique de l’île de Montréal s’est précisé et permet d’affirmer qu’effectivement la métropole s’anglicise.» 

MÉMOIRE  (2016) – Pour une politique axée sur un développement majeur de la demande et des habitudes de vie en faveur des produits culturels de langue française sur nos écrans – Allez plus loin que Netflix !  MQF – « Cette préoccupation est amplifiée par une anglicisation galopante du Québec dans tous les domaines. Il est donc normal que la consommation culturelle s’anglicise par le fait même. Comme l’écosystème linguistique est composé d’une variété d’éléments qui s’influencent les uns les autres, il faut agir sur tous les fronts et ce renouvellement de la politique culturelle est une occasion en or pour proposer au gouvernement d’investir comme jamais dans une plateforme qui ne serait pas à la remorque de NETFLIX, mais qui deviendrait le rendez-vous majeur pour les 5 à 101 ans. »

MÉMOIRE – (2016) – L’exemplarité de l’État en matière de comportement linguistique, l’établissement d’un coût unitaire de francisation et une francisation obligatoire – Trois éléments essentiels pour prévoir les volumes d’immigration en 2017-2019 – MQF – « Le problème de l’immigration ce n’est pas le nombre, mais un État qui ne fait rien de vraiment structurant pour inclure les nouveaux arrivants à une société de langue française. »

MÉMOIRE – (2016) –  La francisation de l’immigration : Le Québec rate la cible depuis 25 ans. Commission des relations avec le citoyen dans le cadre de la consultation particulière sur le projet de Loi 77, Loi sur l’immigration au Québec – MQF  « Le français recule au travail et perd du poids à chaque recensement. L’anglicisation est liée directement à une politique d’immigration qui anglicise le Québec et au bilinguisme institutionnel pratiqué par le gouvernement qui envoie le message aux nouveaux arrivants qu’ils peuvent fonctionner toute leur vie en anglais avec l’État.»

MÉMOIRE – (2015) – Pour que le français soit aussi prioritaire que l’atteinte du déficit zéro. Se donner des objectifs clairs et mesurables – Commission des relations avec le citoyen dans le cadre de la consultation publique sur les documents intitulés : Vers une nouvelle politique québécoise en matière d’immigration, de diversité et d’inclusion  SSJBM – «À la lumière de ces données, nous pouvons dès lors affirmer que le français n’est pas encore la langue commune du Québec comme l’anglais est celle du Canada. Contrairement à la France où toutes les institutions publiques fonctionnent uniquement en français et où les allophones et les anglophones doivent utiliser le français pour vivre, les institutions publiques bilingues du Québec permettent aux non-francophones d’avoir des interactions avec le gouvernement en anglais. Ce qui a pour conséquence que la langue d’usage public n’est pas obligatoirement le français, mais le plus souvent l’anglais.»

MÉMOIRE – (2014) – Pour une société unie et des services à la population efficaces  : mettre un terme à la bilinguisation du système de santé du Québec  BOUCHARD, ÉRIC. LAPORTE, MAXIME. LEFEBVRE, MATHILDE – « En offrant leurs services en anglais, les institutions québécoises, en plus d’entrer en complète contradiction avec l’esprit de la Charte de la langue française, accélèrent la progression de l’anglais aux dépens du français en laissant le choix aux immigrés de s’intégrer à la société dans la langue officielle canadienne de leur choix. »

MÉMOIRE – (2014) – Commission des institutions de l’Assemblée nationale – Projet de loi n° 60 Charte affirmant les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’État ainsi que d’égalité entre les femmes et les hommes et encadrant les demandes d’accommodement – POIRIER, ÉRIC – «Le présent mémoire fait la démonstration du pari risqué que représente l’ajout de l’expression « primauté du français » dans la Charte des droits. Le MQF profite de l’occasion pour suggérer au législateur de la substituer par l’expression « français comme langue officielle » ou, ce qui aurait le mérite de codifier l’idéal qui a vu naître la CLF, par l’expression « français comme langue commune ».

AUDITION – (2016) – Commission des relations avec le citoyen dans le cadre d’une consultation générale sur le cahier de consultation intitulé « La planification de l’immigration au Québec pour la période 2017-2019 ». –  MQF –  Le Mouvement Québec français a présenté le mémoire L’exemplarité de l’État en matière de comportement linguistique, l’établissement d’un coût unitaire de francisation obligatoire – Trois éléments essentiels pour prévoir les volumes d’immigration en 2017-2019. Présents : Christian B. Rivard, président ; Éric Bouchard, directeur général.AUDITION – (2016) – Commission des relations avec le citoyen dans le cadre de la consultation particulière sur le projet de Loi 77, Loi sur l’immigrantion au Québec – MQF – Le Mouvement Québec français a présenté le mémoire La francisation de l’immigration : Le Québec rate la cible depuis 25 ans. Présents : Christian B. Rivard, président ; Éric Bouchard, directeur général.

AUDITION – (2015) – Commission des relations avec le citoyen dans le cadre de la consultation publique sur les documents intitulés : Vers une nouvelle politique québécoise en matière d’immigration, de diversité et d’inclusion  SSJBM – Le Mouvement Québec français a présenté le mémoire Pour que le français soit aussi prioritaire que l’atteinte du déficit zéro. Se donner des objectifs clairs et mesurables. Présents : Maxime Laporte, président ; Ibra Kanji, directeur général ; Éric Bouchard, coordonnateur de Partenaires pour un Québec français.

AUDITION – (2015) – Commission de la santé et des services sociaux – Projet de loi n° 10 modifiant l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux notamment par l’abolition des agences régionales  SSJBM – La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a présenté le mémoire Pour une société uni et des services à la population efficaces : mettre un terme à la bilinguisatin du système de santé du Québec. Présents : Maxime Laporte, président général ; Éric Bouchard, coordonnateur de Partenaires pour un Québec français ; Mathilde Lefebvre.