Francophobie : le National Post s’en donne coeur joie

National Post francophobie 27 févrierAprès que Marian Scott dans The Gazette ait présenté l’intervention de l’Office québécois de la langue française (OQLF) pour demander le respect de la loi 101 sur internet comme un crime contre l’humanité, son grand frère canadien anglais, le National Post, veut que le monde entier soit au courant des « instincts autoritaires » de ceux qui cherchent à « anéantir le fait anglophone » au Québec.  L’OQLF a demandé aux entreprises « Delilah » et « Shayne Gallery » de traduire leurs messages commerciaux en français sur Facebook ; c’est un nouveau scandale international comme le «pastagate». «The reflex to persecute such a business can only be explained by the tribalized linguistic zealotry that has become an international embarrassment…»

Les entreprises « Delilah » et « Shayne Gallery » étaient en état de choc lorsqu’elles ont été victime de la « police de la langue »,  la Charte de la langue française s’applique aux réseaux sociaux sur internet (voir Les entreprises « Delilah » et « Shayne Gallery » refusent de traduire leurs messages commerciaux en français sur internet sur le site du MQF).

Comme le mentionne Guillaume Bourgault-Côté dans Le Devoir, « la décision de l’Office québécois de la langue française de donner un avertissement à une commerçante de l’Outaouais qui utilise l’anglais sur la page Facebook de son entreprise a inspiré un éditorial au National Post. Le quotidien critique un « organisme qui donne la chair de poule et qui vient d’étendre ses  efforts orwelliens pour forcer l’utilisation du français dans les réseaux sociaux ».

 

Mario Beaulieu,
président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal
et du Mouvement Québec français

 

 

J’invite les Québécoises et les Québécois de toutes origines et de toutes allégeances à signer la déclaration «UNI-E-S CONTRE LA FRANCOPHOBIE ».

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