«Je voulais les coudées franches… je les ai!», Pauline Marois

Article de Denis Lessard paru dansLa Presse du 9 avril 2011.

«Nos analyses nous disent que le risque de s’intégrer à la communauté anglophone est beaucoup plus grand si on est passé par le collégial en anglais», explique-t-elle. Mais son programme proposera aussi l’enseignement intensif de l’anglais à la fin du primaire ou au début du secondaire.

«Avec cette position, le PQ se rapproche de ses revendications historiques, cela va favoriser un retour à l’unité du mouvement souverainiste», observe Mario Beaulieu, un ancien militant du PQ qui a quitté le parti. Actuel président de la Société Saint-Jean Baptiste, il faisait partie de la fronde qu’avait laminée Lucien Bouchard dès 1996. Pour Beaulieu, l’appui au PQ avait grimpé quand Mme Marois avait insisté sur les questions identitaires. Le projet avait dérapé par la suite -elle avait laissé tomber qu’on pourrait enseigner l’histoire en anglais, une explication tortueuse reprise par ses adversaires.

«Elle a de la difficulté à se dégager de son image affairiste», résume Mario Beaulieu.

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