Jean-Guy Prud’homme nommé Patriote de l’année

Reine Côté |  L’Éveil et La Concorde

Jean-Guy Prud’homme, Patriote de l’année 2015, entouré de Maxime Laporte et Jean Jolicoeur, à gauche, et de Benoît Coulombe, à droite. © Photo Yves Déry
Jean-Guy Prud’homme, Patriote de l’année 2015, entouré de Maxime Laporte et Jean Jolicoeur, à gauche, et de Benoît Coulombe, à droite. © Photo Yves Déry

C’était jour de commémoration des patriotes de 1837, le vendredi 11 décembre dernier, à Saint-Eustache. Près d’une cinquantaine de sympathisants à la cause patriotique s’est ainsi réunie à la Maison de la culture et du patrimoine, dans le Vieux-Saint-Eustache, pour voir Jean-Guy Prud’homme recevoir le titre de Patriote de l’année pour son militantisme affiché au fil des ans.

Organisée par la section Jean-Olivier-Chénier, cellule locale de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM), la soirée patriotique incluait une marche.

Les participants se sont donc dirigés vers le monument des patriotes, juste devant l’église Saint-Eustache, pour ensuite se rendre au cimetière où se tenait une cérémonie hommage au chef des patriotes Jean-Olivier Chénier.

Une fois à la Maison de la culture et du patrimoine, Benoît Coulombe et Jean Jolicoeur, respectivement président et vice-président de la section Jean-Olivier-Chénier, ont rendu hommage cette fois à un de leurs concitoyens dont le dévouement patriotique s’est fait remarquer au fil des ans.

 

Instigateur des commémorations locales
«C’est toujours un plaisir de commémorer nos héros», a lancé Maxime Laporte, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Le nom du Deux-Montagnais Jean-Guy Prud’homme a été retenu parce qu’il a été l’instigateur des célébrations locales entourant la Fête des patriotes dès sa proclamation, en 2005.

Juste avant sa nomination, Maxime Laporte a rappelé la triste disparition de Gilles Rhéaume, un autre grand patriote et fervent défenseur de l’héritage des patriotes qui participait à la commémoration à tous les ans.

Pour donner un ton encore plus patriotique au rassemblement du 11 décembre, les organisateurs de la soirée avaient convié l’historienne Thérèse-Éva Boyer à venir s’adresser à l’assistance.

Passionnée de l’époque de la Nouvelle-France, celle-ci a, entre autres, réuni sous forme de tableaux laminés l’ensemble des premiers gouverneurs de la colonie ayant appartenue à la France jusqu’à la signature du Traité de Paris, en 1763.

Mme Boyer possède de vastes connaissances en la matière et s’est intéressée de près au rôle de la nation iroquoienne de cette époque.

Acquisition et numérisation de cadres
Sa présence, qui n’était pas dépourvue d’intérêt, venait également souligner le bel accord intervenu entre celle-ci et Jean Jolicoeur pour l’acquisition des cadres, qui a été entérinée par une résolution lors de l’assemblée générale annuelle de la section Jean-Olivier Chénier tenue 25 janvier 2015.

Le vice-président de la section Jean-Olivier-Chénier a ainsi numérisé la totalité des quelques 600 cadres de la collection. Il a d’ailleurs mis en ligne les premières ébauches sur le site Web [www.francequebec.net]

Cette première collection de cadres a été acheminée à Saint-Eustache où elle demeurera en permanence. Leur emplacement sera décidé lors de la prochaine assemblée générale annuelle de la section Jean-Olivier Chénier qui se tiendra le 24 janvier prochain, à 10 h, à la Maison du citoyen située au 184, rue Saint-Eustache.