Langue française – Le Conseil du patronat du Québec déplore les méthodes de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal

Communiqué de presse du Conseil du patronat du Québec publié le 18 décembre 2011

« En proposant aujourd’hui un boycott de la Banque Nationale, M. Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, dépasse les bornes et fait preuve d’un manque de jugement déplorable », selon le président du Conseil du patronat du Québec, M. Yves-Thomas Dorval.

Devant la montée d’un extrémisme irresponsable sur la question linguistique de la part de quelques fanatiques cherchant à miner certaines entreprises québécoises, alors que ces mêmes organisations sont des acteurs majeurs du développement économique et de la prospérité du Québec, le Conseil du patronat du Québec se doit d’intervenir et de condamner de tels actes de sabotage sociétal.

Il est utile de rappeler ici que les cibles de ces attaques irréfléchies sont des entreprises ayant leur siège social et leurs activités de direction localisées à Montréal, qu’elles sont bien enracinées dans leur milieu où elles investissent considérablement, qu’elles permettent à de très nombreux Québécois de se développer non seulement au plan national mais aussi au plan international et que, sans être à l’abris total de la moindre critique, font preuve d’une responsabilité sociale exemplaire dont les Québécois peuvent être très fiers.

« Dans tous les milieux, il y a toujours place à de l’amélioration. C’est d’ailleurs pourquoi le Conseil du patronat du Québec vient d’élaborer un plan d’action précis visant à faire la promotion du français dans le milieu des affaires parce que nous croyons que l’utilisation du français au Québec est non seulement socialement responsable, mais qu’il peut également contribuer au succès en affaires. Les initiatives comprises dans ce plan seront mises de l’avant en collaboration avec l’Office québécois de la langue française, tout au long de l’année 2012 », de mentionner M. Dorval.

La liberté d’expression ne signifie pas qu’on puisse se permettre de dire n’importe quoi. Chercher à nuire à des institutions québécoises par un boycott ne règle en rien les enjeux existentiels perçus par certains. Ce faisant, c’est aux Québécois eux-mêmes que l’on nuira.

Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit également la vaste majorité des associations patronales sectorielles, en faisant ainsi la seule confédération patronale du Québec.

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