Le débat des chefs: silence sur la langue, on tourne

[…] Le Parti libéral n’est certes pas celui qui se donnera cette mission de promouvoir le fait français ; leurs votants n’y voient aucun intérêt ! Nous le savons. Et cela m’inquiète profondément pour l’avenir des Québécois francophones, pour l’avenir de mes petits-enfants. Et je me demande pourquoi les anglophones du Québec qui sont nos concitoyens, que nous respectons, que nous apprécions, pourquoi ceux-ci en retour nous méprisent à ce point. […]
 debat
Aucun n’a pris l’initiative de parler de la protection de langue française ; n’est-ce pas essentiel pour un peuple minoritaire en Amérique, à plus forte raison dans ce contexte de mobilité internationale et de mondialisation où la lingua franca du marché, l’anglais commercial, s’impose ? Montréal s’anglicise, des anglophones ne voient pas la nécessité d’exiger le français en milieu de travail à Montréal, nous sommes au Canada après tout !
De plus en plus de propriétaires de commerces ne jugent pas important d’accorder du temps à leurs employés afin qu’ils bonifient leurs compétences linguistiques en français. Les nouveaux arrivants francophones sont confrontés à l’exigence absolue du bilinguisme pour tout type de travail, d’autres convaincus d’être arrivés au Canada, pays bilingue « coast to coast » se demandent s’il est nécessaire d’envoyer leur CV en français à Montréal. […]
Le mépris n’aura qu’un temps, disaient Lamothe et Péloquin. Vraiment ? Et que dire du visuel le long des autoroutes et des boulevards de la métropole : les Home Sense, Winners, Target, Walmart, Home Depot, bienvenue au Québec province francophone.
couillard anglais