Les étudiants québécois ne voient pas les dangers de parler anglais.

Article de Graeme Hamilton paru dans le National Post du 7 mars 2011 (Traduction par Jacinthe Béliveau)

Quoiqu’il en soit, ça va prendre beaucoup plus qu’un désir évident pour l’éducation en anglais pour persuader la ligne dure des nationalistes, tels la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et le Mouvement Montréal français, pour changer de ton.

En réaction à la récente annonce du Premier ministre Jean Charest, pour une immersion anglaise à la 6e année dans le réseau scolaire francophone, les deux organisations ont décidé que les enfants québécois sont déjà assez bilingues, merci.
« Il y a déjà beaucoup plus de Québécois bilingues que le nombre d’emplois nécessitant une connaissance de l’anglais », ont écrit les porte-paroles, Mario Beaulieu et Denis Trudel. « Enseignez aux étudiants l’Espagnol, le Mandarin, n’importe quoi sauf l’Anglais », argumentent-ils. Les cégeps et les universités anglophones sont sur-financés, et le gouvernement néglige sa mission d’encourager une économie qui fonctionne en français. »

« Si un sérieux changement dans la direction n’est pas fait pour renforcer la langue française au Québec, nous serons confrontés à plus de difficultés et un choix inévitable: l’anglicisation ou de devenir encore une fois des porteurs d’eau. »

Ces nouveaux adolescents, qui ont envoyé leur inscription pour le Cégep le mois dernier, pensaient qu’ils faisaient un pas en avant pour un avenir stimulant. Peu semblaient savoir qu’ils étaient en train de condamner leurs compatriotes à un futur d’inférieurs salariés.

Lire l’article dans le site du National Post