L’Estrie s’anglicise aussi, selon le Mouvement Québec français

Article d’Isabelle Pion paru dans le site de Cyberpresse du 13 octobre 2011.

«La connaissance de l’anglais est de plus en plus exigée même dans les services municipaux et gouvernementaux», soutient le MEF, qui reprend l’exemple de la prime au bilinguisme que reçoivent des cols blancs de la Ville de Sherbrooke et qui a récemment été dénoncée par Impératif français.

«On commence à voir de plus en plus de personnes qui se font servir en anglais dans les commerces. Il y a des étudiants, malgré le fait qu’ils soient inscrits dans une université francophone, qui se débrouillent en anglais dans leurs laboratoires, surtout en sciences, en génie, en sciences de la santé, qui se font servir en anglais pendant leur passage ici», commente la présidente du MEF, Christelle Lison, également professeure à l’UdeS.

Le coordonnateur du Réseau de résistance du Québécois (RRQ), Denis Pagé, et le président du MQF, Denis Beaulieu, étaient également présents. Mme Lison souligne que l’objectif du MEF est de faire de la sensibilisation auprès de la population. M. Beaulieu a pour sa part plaidé pour pour une «mobilisation nationale» pour le français.

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