Lorsque l’indépendance éclipse le Parti Québécois

Article d’Oscar Fortin publié sur Vigile le 26 janvier 2012

La détermination d’une personne et le courage dont elle fait preuve ne peuvent se mesurer qu’à la profondeur des convictions et à la prédominance, sur les intérêts personnels et partisans, des objectifs poursuivis. Ceux et celles qui ont marqué l’histoire par leur vie et leurs engagements ont tous et toutes en commun cette conviction profonde de servir une cause essentielle au développement de leur peuple et une détermination sans faille à tout y sacrifier pour que cela devienne réalité. Rien à voir avec l’obstination, l’orgueil ou la recherche à tout prix d’une certaine reconnaissance personnelle. Cette remarque concerne tous les chefs de partis et ceux et celles qui exercent une influence déterminante dans le devenir de notre peuple.

Dans le cas qui nous intéresse présentement, il s’agit de l’indépendance du Québec. C’est l’objectif premier du Parti Québécois, mais avant tout celui de tous les indépendantistes du Québec qui ne se reconnaissent toutefois pas tous et toutes dans le Parti Québécois. Dans le système électoral, à l’intérieur duquel nous évoluons, l’accès au pouvoir ne peut se réaliser que par l’élection d’une majorité de candidats pour lesquels l’indépendance du Québec est la raison d’être. Aucun Parti politique ou Mouvement, ayant pour objectif l’indépendance du Québec, ne peut se permettre d’ignorer les forces indépendantistes qui ne les rejoignent pas. Il leur appartient plutôt de déployer, eux-mêmes, tous les moyens pour les rejoindre et se les y associer afin de mener la lutte d’une campagne électoral gagnante et d’un processus gagnant d’accession à l’indépendance.

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