L’utilisation de la peur à des fins politiques : La peur et le Québec: regard d’un immigrant

La peur et le Québec: regard d’un immigrant, Par Éric Alvarez, dans Le Devoir, le 22 mars 2014,

Immigration Quebec

 

[…] La peur reste l’arme principale de ceux qui s’opposent à une idée « nationale » du Québec. Et toujours avec succès, à ce que je peux noter.

Pourtant, pendant les 34 ans que j’ai habité ici, j’ai appris à aimer le Québec. Je n’ai jamais eu le sentiment que c’était un petit peuple refermé sur lui-même. Je n’ai jamais eu le sentiment que les Québécois étaient incapables de relever des défis collectifs. Alors, je ne peux qu’être très triste de voir mes concitoyens continuer à réagir positivement à une élite politique qui essaie constamment de lui faire croire le contraire.

Signez la déclaration Unis contre la francophobie
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Et quand on est comme moi un immigrant, on réalise de plus en plus qu’il y a un réel risque de « cassure » : comment s’identifier à un peuple qui a peur de se définir collectivement ? Et il n’est pas nécessaire de voter pour l’indépendance pour ça. Simplement développer la fierté d’avancer collectivement plutôt que d’être un ensemble d’individus vivant à l’intérieur d’une même juridiction politique. Pouvoir se promener dans la rue et savoir que l’on partage avec nos concitoyens quelque chose de plus grand que la somme de nos individualités. Et après 34 ans au Québec, c’est mon plus grand souhait, ma principale vraie « affaire ».

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