Vers un peuple sans histoire

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Génération Nationale

 

Vers un peuple sans histoire


 
 

Montréal, le 12 mai 2016 – À la suite du refusi du ministre de l’éducation Sébastien Proulx d’implanter le nouveau cours d’histoire au secondaire Histoire du Québec et du Canada, celui-ci prévue en septembre prochain, Génération nationale dénonce vivement que le gouvernement libéral refuse d’entériner un cours d’histoire véritable et affirme du même souffle qu’il s’agit d’un acte de sabotage envers l’histoire du Québec.

« Après l’anglais intensif imposé, voici qu’on coupe (encore) dans l’histoire : les libéraux veulent vraiment faire de nous des Canadiens purs et simples. Voici encore une démonstration de l’État contre nous-mêmes, une gracieuseté des libéraux! », de soutenir le président de Génération nationale, Monsieur Simon-Pierre Savard-Tremblay.

Génération nationale dénonce cette action qualifiée de « partisane et politique » qui invite à l’ignorance, mais également à la canadianisation des jeunes et au désintérêt national. Alors que la nouvelle mouture du cours au secondaire devait faire une plus grande place à la trame nationale et politique de l’histoire du Québec, les libéraux n’en veulent pas et n’ont que des pirouettes partisanes comme arguments. Selon Génération nationale, la vraie raison est la suivante : les libéraux gagnent à maintenir les Québécois dans l’oubli et l’ignorance, et ainsi de nuire à la compréhension des enjeux politiques et sociaux de notre temps.

« Les libéraux font ce qu’ils ont toujours fait, soit priver les prochaines générations de repère histoires historiques et de pensée critique. On se demande bien pourquoi les libéraux refusent qu’on parle un peu trop dans les cours d’histoire de la bataille des Plaines d’Abraham, du Traité de Paris, du rapatriement de la constitution en 1982 ou encore de l’échec du lac Meech en 1990, si ce n’est pas de l’idéologie politique et de la censure historique, on se demande bien ce que c’est…», de soutenir M. Savard-Tremblay.

Par ailleurs, Génération nationale remarque le manque de respect des médias canadian à l’endroit du Québec. L’organisation prend en exemple la couverture de CTV News, qui sent « le mépris et la mauvaise foi journalistique à plein nez ».

« Aseptisation de l’histoire, réduction de notre histoire à des lieux communs et à des dates, ces dernières vidées de leur essence et référents socio-politique, voici le véritable enjeu de la décision du gouvernement en place. Pour paraphraser Linda Schele, si vous voulez dominer un peuple, il vous faut tuer son histoire, sa langue et son passé, bref ce qui lui donne son indépendance d’esprit », de conclure Étienne Boudou-Laforce, membre de l’exécutif de Génération nationale.

Génération nationale est un véhicule dynamique favorable à l’État-nation, à la démondialisation et à l’indépendance du Québec. Génération nationale s’oppose au déclin du Québec et à ses causes: le libre-échange intégral, l’hégémonie de la haute-finance, le régime canadien, le multiculturalisme et la médiocrité d’un système d’éducation marchandisé.

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Source : Génération nationale
http://generation-nationale.org/

Renseignements :
Étienne Boudou-Laforce (819) 679-5551