janvier 2010

Les Québécois ne sont pas à vendre! – La SSJB dénonce The Brick pour sa circulaire anglophone et invite les Québécois à réclamer leur 25 $ à la compagnie

Montréal, 8 janvier 2010

La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal dénonce la parution d’une circulaire unilingue anglophone de The Brick dans de nombreux foyers de la région métropolitaine. En réponse à cet affront, un citoyen de Laval s’est même fait offrir 25 $ lorsqu’il s’est plaint à l’entreprise.

Claude Dumoulin, habitant le quartier Laval-des-Rapides, a téléphoné à The Brick pour protester contre sa circulaire unilingue anglophone. « On m’a expliqué que c’était une erreur d’imprimerie, mais je sais comment ça fonctionne : ils ont eu trois jours pour distribuer et ils n’ont jamais arrêté. Ils ont préféré envoyer une circulaire anglophone plutôt que de ne pas en envoyer du tout » explique le citoyen d’une cinquantaine d’années. « C’est un manque de respect pour les Québécois et je n’achèterai plus jamais chez Brick. Garder le silence pour 25 $, non merci! »

Quand The Brick achète notre fierté pour 25$

Texte de Louis Préfontaine paru dans son blogue le 6 janvier 2010.

Combien vaut notre fierté linguistique? L’entreprise The Brick a réussi à répondre à cette question: vingt-cinq piastres! C’est ce qu’elle a offert à un client offusqué d’avoir reçu une circulaire publiée entièrement en anglais et distribuée dans le temps des Fêtes un peu partout dans la région de Montréal. Pas d’excuses officielles dans les journaux, pas de mea culpa sur la place publique pour avoir violé la loi fondamentale des Québécois, pas d’explications alambiquées; chez The Brick, on sort une poignée de pinottes et on les garoche au premier venu.

Quand Claude Dumoulin est arrivé aux bureaux de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal pour se plaindre, lundi, il n’était vraiment pas de bonne humeur. Qu’importe, l’individu habitant Laval-des-Rapides a opéré un large détour pour dénoncer cette situation. « C’est très fâchant, c’est une insulte », a-t-il expliqué à Mario Beaulieu, président de la SSJB. « Ils m’ont donné vingt-cinq dollars pour me faire taire ».

Décès de Bruno Roy

La SSJB rend hommage à Bruno Roy, un grand défenseur du français C’est avec une profonde tristesse que la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal a

La SSJB rend hommage à Bruno Roy, un grand défenseur du français

C’est avec une profonde tristesse que la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a appris le décès de l’écrivain Bruno Roy. Le Québec a perdu un très grand écrivain et un grand défenseur de la langue française. « Les géants meurent, mais leurs mots et leur pensée vivent encore en chacun de nous. »

Essayiste, poète et romancier, Bruno Roy a siégé au comité du Mouvement Québec français de 1987 à 1996. Membre de la section Ouest-de-l’Île de la SSJBM, il a participé au comité d’implantation d’un cégep francophone dans l’Ouest-de-l’Île.