Bernard Landry, un patriote qui croira toujours à l’indépendance du Québec

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« Je crois qu’il n’y a pas d’autre destin pour le Québec que celui-là. Ce n’est pas une obligation québécoise, c’est une obligation internationale. Nous devons, comme la Catalogne et l’Écosse le feront, aller prendre notre place au concert des nations », dit Bernard Landry, ex-premier ministre du Québec et ancien chef du Parti québécois, au micro de Gérald Fillion. Une nation qui peut aspirer à l’indépendante a le devoir d’accomplir cet idéal, dit l’ex-politicien de 80 ans.

Même si certains sondages indiquent, depuis quelques années, que la ferveur souverainiste perd constamment du terrain au sein de la population, Bernard Landry, en tant qu’infatigable militant pour l’indépendance du Québec, demeure convaincu que ce moment se produira un jour.

« C’est décourageant qu’une nation de la puissance de la nôtre soit la simple province d’une autre nation. C’est désolant, c’est humiliant et ça nous coûte cher sur le plan économique. Et ça nous coûte cher surtout sur le plan de la dignité et sur le plan moral », affirme Bernard Landry, qui a dirigé le Québec de 2001 à 2003.

 

Soyons clairs : c’est la cause de ma vie. C’est tellement évident. Le Québec est une des 30 premières nations du monde sur le plan économique. Il y a tout pour être indépendant. […] Le destin du Québec ne peut être autre que celui d’une nation libre, fière et membre des Nations unies.

 

Bernard Landry, ex-premier ministre du Québec

 

 

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