Quelles réactions le jugement de la Cour suprême dans la cause Caron suscitera-t-il dans la classe politique? Me Maxime Laporte, président de la Société St-Jean Baptiste de Montréal, appréhende un ressac anti-francophone.
Écoutez l’entrevue radiophonique :
En 2003, le camionneur albertain Gilles Caron reçoit une contravention unilingue anglophone pour un virage à gauche non sécuritaire. Il demande un procès en français et conteste la validité de l’amende parce qu’elle n’a pas été émise dans les deux langues officielles du Canada. L’affaire se rend jusqu’en Cour suprême et prend toute son ampleur quand l’argument au coeur de la défense risque d’invalider un jugement de 1988 donnant droit à l’Alberta et à la Saskatchewan de se déclarer unilingues anglophones.