YVAN GIGUÈRE | LEDEVOIR.COM | 04/01/2015
Au Québec, il faut s’en désoler, on donne de plus en plus de pouvoir à l’anglais, prétextant qu’elle est la langue dominante dans le monde. On lui attribue un pouvoir d’attraction, voire de séduction. Par exemple, sur le plan de la chanson, on constate, depuis une quinzaine d’années, un nombre incessant d’auteurs-compositeurs de langue française qui créent des albums en anglais.
Et, pour des albums francophones, on choisit même parfois des titres en anglais pour des chansons écrites en français. Un titre en anglais, ça accroche plus qu’en français ? Sur le plan sportif, de nombreuses compétitions se déroulant au Québec portent des noms en anglais.
Pourtant, le français est la cinquième langue parlée dans le monde avec ses quelque 274 millions de locuteurs. Ce n’est pas rien ! Le français serait même en progression sur tous les continents. Mais force est de constater qu’au Québec cette langue tend à régresser. On le constate de visu à Montréal, mais aussi une tendance se dessine dans les régions également.
Il s’agirait peut-être de donner plus de pouvoir de séduction au français sur notre territoire, question de montrer à la face du monde que nous sommes fiers d’être des francophones d’Amérique. Faudrait peut-être mettre l’accent là-dessus !
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