Dans l’affaire MacDonald, le procureur général du Québec défendait le droit des municipalités québécoises de diffuser des documents de nature judiciaire rédigés uniquement en français. À l’opposé, la Société franco-manitobaine soutenait, dans un mémoire déposé en anglais seulement, que la Constitution de 1867 « protège l’utilisation de la langue de la minorité linguistique contre la tyrannie de la majorité », et que cet objectif serait trahi si la Cour tranchait en faveur du Québec, c’est-à-dire « en faveur du pouvoir de la majorité [québécoise] […] d’éradiquer l’utilisation de l’anglais dans tous les documents imprimés » (traduction libre). […]
On entend souvent dire que le Québec ignore les réalités de la francophonie minoritaire. L’entente du 2 juillet rappelle que l’inverse est aussi vrai. »
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