La bombe Malavoy

Article de Pierre Foglia publié dans La Presse le 20 octobre 2012

[…] «C’est vrai que les jeunes enfants sont des éponges. Mon péti’t fille parle trois langues, l’italien, lé francé et l’anglé. Il se trouve que je la connais, sa petite-fille, elle a dans la vingtaine, elle parle les trois langues comme un brave petit perroquet sans saisir l’esprit d’aucune. Complètement déculturée.
[…]
Pour un Trudeau (le père), pour un Charest, combien de petits fuckés du bilinguisme hâtif?»

Le débat a déjà été très vif au Québec sur cette question de l’âge idéal pour commencer à apprendre une langue étrangère. Au début des années 70, une avant-garde de garderies multiculturelles proposait de former des bébés polyglottes, j’exagère, mais il y avait de ça. Le sentiment populaire allait dans le même sens: allez hop, l’anglais au biberon. Ceux qui, comme moi, disaient comme Mme Malavoy, passaient pour des vieux croûtons, j’étais déjà vieux en 70, imaginez.
Me voilà tout content que revienne la théorie des fondations avant de construire le deuxième étage. Il reste à déterminer à quel âge un enfant est assez construit dans sa culture maternelle. La dernière année du primaire? La première du secondaire?

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