Article d’Éric Duhaime paru dans le Journal de Québec le 2 novembre 2010.
Un étrange sentiment de dernier repas d’un ténor du mouvement souverainiste en compagnies de ses ex-collaborateurs et ex-collègues régnait vendredi soir dernier, lors de l’attendu discours de Joseph Facal devant la Ligue de l’Action Nationale.
Un de ses ex-disciples, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu, le trahira sur place en l’accusant d’être à genou. Des membres de son ex-famille politique le renieront trois fois avant que le chant du coq. Finalement, sa crucifixion par les plus impatients et âgés ténors de l’indépendance ne saurait tarder.