La section Pierre-Le-Gardeur remet son premier prix de la langue française JEAN-MARIE COSSETTE


Par Jocelyn Jalette, président de la section

 

La section Pierre-Le-Gardeur crée un nouveau prix.  Ce dernier tient à souligner deux grands défenseurs de la langue française et leur apport à sa préservation et à sa promotion.

Tout d’abord le prix est nommé en souvenir de Jean-Marie Cossette. Ce grand patriote repentignois fut président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal à trois reprises et y fonda un club de conversation française pour les immigrants encore très actif aujourd’hui. Dans sa vie de tous les jours, monsieur Cossette fut un photographe aérien ayant fondé la compagnie Point Du Jour Aviation. Son travail fut reconnu par les Archives Nationales du Québec en 2001. Intronisé au Panthéon de l’air et de l’espace du Québec en 2014, il fut également nommé Patriote de l’année 2000, il s’évertua également à créer des liens entre le Québec et de nombreux francophones du monde tels les Louisianais et les Burkinabés, entre autres.

Le premier récipiendaire de ce prix annuel est Frans Van Dun. Son dévouement est d’autant plus remarquable que le français est une langue d’adoption pour M. Van Dun. Ce dernier étant né en Belgique dans sa partie néerlandophone. Comme lui-même aime le dire : « Est-ce que la langue ne fournit pas la clef de l’intégration, ne donne pas accès à l’héritage culturel québécois, et ne permettrait pas d’inventer ensemble un nouveau « nous » sans perdre notre culture d’origine ? »

En plus d’avoir épousé une Québécoise, monsieur Van Dun a épousé la cause  nationale du Québec. Il a effectivement grandement contribué à la diffusion d’une langue et d’une information de qualité lorsqu’il fonda le journal « L’Écrivain public » en 1988. Son observation de la société québécoise lui fera aussi faire cette réflexion : « … la société [d’ici] se montre ouverte à tous ceux et celles qui sont prêts à prendre racine dans une nouvelle patrie, conscients d’abord que celle-ci a un passé de quelques siècles, une langue, un patrimoine, et une culture avec toutes sortes de ramifications. L’immigrant est appelé à embarquer dans un bateau qui navigue depuis longtemps. L’histoire ici ne commence pas le jour où le nouvel arrivé met pied à terre à Dorval. »

Il sera aussi auteur d’un livre sur L’Assomption. Un journaliste d’excellence, un poète de coeur, un auteur de talent et un gars bien de chez nous : FRANS VAN DUN.