Le gouvernement Canadian reprend sa stratégie d’intimidation de la minorité québécoise et s’allie aux instigateurs des groupes de pression anglophones Keith Anderson et Brent Tyler pour affaiblir de droit à l’autodétermination du Québec. N.D.L.R.
Extrait de «Ottawa rouvre le front constitutionnel» dans Le Devoir, 19 octobre 2013:
« […] Keith Henderson [le] militant du droit des Anglo-Québécois conteste depuis 2001 la Loi sur l’exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l’État du Québec. Cette loi 99 stipule que lorsque le peuple québécois est consulté par référendum, l’option gagnante est celle qui obtient 50 % des votes valides, plus un vote. […] « Nous sommes heureux. Mieux vaut tard que jamais », s’exclame en entrevue Brent Tyler, l’avocat qui défend cette cause.
[…]Le geste d’Ottawa est lourd de sens, car c’est la première fois que le gouvernement de Stephen Harper s’aventure sur le terrain miné des questions constitutionnelles, lui qui répète sans cesse qu’il ne veut pas déclencher de « chicanes » avec Québec. En outre, dans la foulée de sa promesse de 2005 de ne pas pratiquer un fédéralisme « prédateur », Stephen Harper a fait adopter une motion à la Chambre des communes reconnaissant que les « Québécois forment une nation au sein d’un Canada uni », une première dans l’histoire du pays.
[…] Quant au passage de la loi 99 affirmant la validité d’un résultat de 50 % plus une voix, là encore, Ottawa demande à la Cour de l’écarter. Ce passage « outrepasse les pouvoirs de la législature du Québec et n’a aucun effet s’il prétend rendre les résultats d’un référendum légalement contraignants pour le Parlement fédéral et les législatures des autres provinces ».
N.D.L.R. Autrement dit les «droits» du Canada anglais priment sur ceux du Québec!