En raison des événements qui ont eu lieu en Ontario, soit l’abolition du Commissariat aux services en français et du projet d’une université de langue française, j’estime que nous avons le devoir d’appuyer les francophones non seulement de l’Ontario mais tous les francophones hors Québec.
Toutefois, il est un aspect qu’on a tendance à oublier, c’est le statut de la langue française qui se dégrade de plus en plus au Québec au profit de l’anglais et particulièrement dans le système hospitalier au Québec par l’Université McGill.
En effet, non seulement McGill s’est imposée à l’hôpital de Lachine mais plus encore, voilà qu’elle s’introduit maintenant dans le système de santé de Gatineau et de la formation universitaire en médecine en y imposant l’anglais… au Québec!
Ce qu’il faut savoir, c’est que l’Université McGill règne déjà dans plus de la moitié des tout le Québec, que ce soit dans l’ouest du Québec, l’Abitibi, le centre ouest de Montréal, le Nunavik, les Terres-Cries-de-la-Baie-James et le Nord du Québec, etc., cela au détriment des facultés de médecine de langue française.
Peut-on concevoir que des étudiants de langue française en médecine du Québec soient obligés de suivre des cours en anglais au Québec (par McGill) alors que les francophones hors Québec ne peuvent avoir une université de langue française?
Nous vous demandons donc instamment de lutter contre cet envahissement d’un organisme de langue anglaise dans le domaine de l’enseignement du Québec.
Nous souhaitons vivement que vous y mettrez le holà.
L’avenir du français au Québec est entre vos mains!
Raymond GAGNIER