Le gouvernement invité à faire un geste fort d’affirmation de la langue officielle

Par Maxime Laporte
LE PATRIOTE

 

Le Mouvement Québec français (MQF) reconnait que la crise actuelle impose des compromis linguistiques par souci d’efficacité lorsqu’il s’agit d’approvisionner les Québécois et de sauver des vies. Cependant, les exceptions ne doivent, en aucun cas, devenir la règle.

Dans ce contexte où le statut du français est mis à mal par différentes concessions (et compromissions), –qu’il s’agisse des interventions quotidiennes dupremier ministre en anglais, de l’embauche de travailleurs essentiels ne disposant pas d’un niveaude français suffisant, ou de la distribution de produits dont l’étiquetage ne respecte pas la Chartede la langue française –, il devient nécessaire quele gouvernement québécois déclare sa volonté dedéfendre notre langue nationale jusqu’au bout. LeMQF, par la voix de son président Maxime Laporte,en fait donc la demande.

M.Laporte a fait valoir : « Nous traversons présentement une crise sanitaire à l’échelle de planète.En conséquence, il est évident que des mesuresexceptionnelles doivent être prises pour y faireface. Toutefois, il est également essentiel que legouvernement s’assure de trouver un point d’équilibre pour ce qui concerne la défense de la langueofficielle. Il faut éviter que cette crise ne serve deprétexte pour nous faire reculer collectivement, endonnant lieu à des précédents dangereux. Notrelangue, c’est notre tissu social; c’est notre vecteurd’unité. Lorsque surviennent des circonstances extraordinaires, lorsque « ça compte », il est d’autantplus important que nos principes tiennent bon. Legouvernement a donc le devoir de respecter et dedéfendre, en toutes circonstances, le statut du français, seule langue commune et officielle au Québec.Par le passé, le Québec a vécu d’autres catastropheset notre langue s’en est sortie indemne. Ce n’estqu’une question de volonté politique… qui se doitd’être affirmée et réaffirmée ! »

« Cette crise ne doit pas servir de prétexte pour porter atteinte au statut du français comme seule langue de l’espace public au Québec. »