Chères Québécoises, chers Québécois,
En cette veille de la Saint-Jean, permettez-moi de vous souhaiter une très, très joyeuse Fête nationale empreinte d’allégresse, de chaleur humaine et de réjouissances patriotiques, en famille ou entre amis !
Chaque année, les festivités du 24 juin donnent à rappeler à la mémoire nos plus belles histoires d’amour avec le Québec. Par le fait même, elles rappellent aussi à la conscience combien cet amour est précieux ; combien il vaut de le cultiver et de le faire fleurir en nos cœurs, car n’est-ce pas là notre plus vibrant dénominateur commun. Terre d’accueil de nos rêves les plus féconds, carrefour de nos solidarités, le Québec est notre véritable pays ; un pays qui se conjugue en français et au futur ; un pays dont chacun d’entre nous doit pouvoir se sentir l’héritier à part égal. Pour paraphraser Gilles Vigneault, c’est un pays qu’il nous reste encore à dire, à semer, à donner, à vivre, à faire.
Puissent ces célébrations nous faire du bien collectivement ; puissent-elles nous rassembler et nous ravigoter, après tous ces mois passés à combattre ce fléau nommé COVID… À ce sujet, je m’en voudrais de ne pas saluer, une fois de plus, tous les courageux et les courageuses qui ont su mettre l’épaule à la roue, parfois au sacrifice de leur santé voire de leur vie, pour nous aider à traverser cette pénible épreuve. – Épreuve qui, néanmoins, aura permis de mettre en lumière l’extraordinaire esprit de résilience et de cohésion dont le Québec est capable. Aussi, mes pensées vont aux proches des trop nombreuses victimes de cette détestable pandémie. Assurément, nous ne les oublierons pas.
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Je vous laisse avec cette vidéo du fameux discours prononcé en 1990 par le brillant Jean Duceppe à l’occasion du grand spectacle de notre Fête nationale. Cette allocution s’inscrivait dans la foulée de l’échec de l’Accord du Lac Meech, dont nous avons souligné ces derniers jours le 30e anniversaire, de triste mémoire. Le peuple québécois, déjà réduit à sa seule dimension de « société distincte », s’était alors vu refuser, pour une nouvelle fois dans son histoire, un minimum de reconnaissance constitutionnelle par le Canada… Or, 30 ans plus tard, puisse le rappel de cet épisode douloureux nous faire méditer sur la manière dont nous devrions concevoir notre statut et notre avenir national, au-delà du statu quo dans lequel nous avons baigné depuis.
Bonne Fête nationale !
Me Maxime Laporte
Président général, Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal