Article de Gilles Duceppe publié dans Le Journal de Montréal le 24 septembre 2012
[…]«Lors des dernières élections, les souverainistes ont obtenu de façon certaine 40 % (PQ à 32%, QS à 6 % et ON à 2 %). Accordons minimalement 3 % des 27 % obtenus par la CAQ aux souverainistes (si tant est que ce soit une coalition, faut bien qu’il y ait quelques souverainistes !). Nous sommes donc à 43 % de souverainistes et à 57 % de fédéralistes.»
[…] L’histoire n’est pas une autoroute en ligne droite. Il y a des courbes qu’il faut savoir négocier, sans changer pour autant de destination. Encore faut-il en avoir une qui soit claire. En cela, le projet souverainiste a une longueur d’avance.
Les choses changent parfois rapidement dans l’histoire de l’humanité. Il y a souvent des revirements qui ne sont pas surprenants, mais qui sont cependant inattendus. L’histoire nous apporte plein d’exemples. Mais une chose est certaine, l’immobilisme n’a jamais fait avancer les choses.»