Article d’Isabelle Porter publié dans Le Devoir et sur Vigile le 4-5 et 6 janvier 2012
Cartier-Roberval, c’est l’histoire de la colonie qui n’a pas duré. Un échec sur lequel les livres d’histoire ont préféré ne pas trop se pencher.
Par un bel après-midi du mois d’août il y a cinq ans, le premier ministre Charest a annoncé en grande pompe la découverte à Québec des vestiges d’un des plus vieux établissements européens en Amérique du Nord, le fort Cartier-Roberval. Qu’est-il advenu de ce chantier archéologique ?
Québec — Les fouilles menées sur le site du fort Cartier-Roberval n’ont pas mené à des découvertes spectaculaires mais à une nouvelle vision de notre histoire. Et si la Nouvelle-France avait été fondée en 1542 plutôt qu’en 1608 ?
Cartier-Roberval, c’est l’histoire de la colonie qui n’a pas duré. Un échec sur lequel les livres d’histoire ont préféré ne pas trop se pencher. Nous sommes en 1542-1543, 20 ans après l’arrivée de Cortés au Mexique et 65 ans avant Champlain.
Pendant les années 1530, les voyages de Jacques Cartier avaient été réalisés sous le signe de l’exploration. Mais quand le roi François Ier envoie sur place le seigneur de Roberval, un militaire qui compte parmi ses proches, il souhaite passer à une autre étape. « Ici, c’est autre chose », résume Nicolas Giroux, l’historien de la Commission de la capitale nationale qui pilote ce dossier. « Le roi vient établir une colonie. »
Et si la Nouvelle-France avait été fondée en 1542 ?
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Un pan d’histoire dans un morceau de vaisselle
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Et si Roberval était resté ?