Maxime Laporte tire sa révérence

Après six ans et trois mandats à la tête de la SSJB,
Maxime Laporte tire sa révérence
Il demeure toutefois en poste au MQF
dans le contexte de la réforme de la loi 101, attendue cet automne

photo: LA PRESSE

Communiqué

Montréal, 28 août 2020 – C’est avec émotion, et le sentiment du devoir accompli, que Me Maxime Laporte,
80e Président général de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal, a annoncé qu’il mettra un terme,
au courant des prochains jours, à sa charge permanente à la tête de cette vénérable institution fondée en
1834 par le Patriote Ludger Duvernay. En poste depuis mai 2014, M. Laporte aura été jusqu’ici le plus jeune
titulaire de cette fonction, en 186 ans d’histoire.

Avisé depuis quelques mois de ce départ volontaire, le conseil général de la Société a tenu, par la voix de
sa première vice-présidente générale, Mme Marie-Anne Alepin, à « rendre hommage à son infatigable
jeune Président général pour le travail extraordinaire accompli ces dernières années, et qui aura permis de
propulser l’avancement du combat pour la langue française, – comme en témoigne de manière historique
la réouverture attendue de la loi 101 cet automne –, et le statut du peuple québécois, – pensons
notamment aux victoires arrachées dans le dossier de la loi 99 –, sans compter le renouvellement, le
renforcement, le refinancement et le rayonnement époustouflants de l’organisation elle-même et de ses
nombreuses entités liées » (voir « faits saillants » en annexe).

L’identité de la personne qui lui succédera à titre intérimaire sera révélée prochainement.

 

Émotion et reconnaissance
Élu et réélu par acclamation à trois reprises, M. Laporte a fait valoir : « J’éprouve une humble et profonde
gratitude pour la confiance que nos membres, partenaires et compatriotes ont bien voulu m’accorder tout
au long de cette période à la fois si intense et si enrichissante. Du fond du coeur, je les remercie et tiens à
réitérer que je serai à leurs côtés, – en tant que simple militant –, pour la poursuite des missions nobles et
fondamentales qui sont les nôtres, au premier chef le combat pour l’indépendance nationale. »

Raisons institutionnelles
« Si je tire ma révérence, c’est tout d’abord parce que j’ai le sentiment du devoir accompli, aussi bien
personnellement qu’institutionnellement, vu l’atteinte de la plupart des objectifs à moyen terme que nous
nous étions fixés en 2015 dans le cadre de notre planification stratégique. Ensuite, c’est par respect pour
nos règlements qui limitent, en principe, la durée d’un même office présidentiel à deux mandats
consécutifs, même si dans mon cas l’on m’a fait l’honneur d’y déroger. Quoique non-contraignant, ce
principe, d’inspiration républicaine, n’est pas là pour rien, et j’estime qu’il est sain pour une institution
comme la nôtre de rafraîchir périodiquement sa direction, d’autant que j’ai toujours entretenu une certaine
méfiance vis-à-vis du carriérisme en politique, – sans dire qu’il s’agit d’une tare en soi. »

Raisons personnelles
« En outre, comme plusieurs le savent déjà, il se trouve que ma formidable épouse, que j’aime tant et dont
je loue la patience légendaire de même que le soutien proactif et exceptionnel qu’elle m’a témoigné depuis
mon entrée en fonction, aura la chance de poursuivre, dès l’automne et pour les prochaines années, ses
études à l’Université d’Oxford. Bien qu’à proprement parler, cette perspective ne fut pas, à elle seule,
décisive dans mon choix de laisser ma place, elle s’est néanmoins révélé un élément suffisamment pesant
dans ma réflexion d’ensemble pour faire pencher la balance, d’où la raison de mon départ à ce moment-ci
qui m’apparaît le bon. »

« Pour tout vous dire, je me sens excessivement redevable envers Virginie, ce pour quoi je tiens à lui rendre
la pareille en étant auprès d’elle, le plus souvent possible, lorsqu’elle sera de l’autre côté de l’Atlantique ;
liberté que ne m’autoriserait pas le travail de Président général qui peut parfois gober jusqu’à 90 heures de
mon emploi du temps hebdomadaire, – je ne m’en suis jamais plaint, du reste, car militer est pour moi une
passion, une vocation, un art de vivre. Également, il faut dire que j’en suis moi-même à effectuer un retour
aux études, en vue de compléter ma maîtrise en philosophie politique, entamée il y a déjà plusieurs lunes
sous les auspices du professeur Marc Chevrier à l’UQAM. Ajoutons que mes allers-retours entre ici et
l’Europe me permettront, entre autres choses, d’y observer la situation politique et, je l’espère, de sonder
différents acteurs des mouvements écossais, irlandais, catalans, basques, etc., au bénéfice de notre propre
réflexion nationale. »

Pour la suite des choses
« Enfin, je réitère que ce départ n’a rien d’un au revoir puisque, primo, je continuerai à siéger au conseil
général en ma qualité d’Ancien président ; secundo, j’agirai toujours, à titre gratuit, en tant que procureur
de la Société, – si elle le veut bien –, dans les affaires de la loi 99, actuellement en Cour d’appel, et de
l’article 1 de la loi 104 ; tertio, je resterai en poste comme président bénévole du Mouvement Québec
français (MQF) tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas une nouvelle loi 101 digne de ce nom. »

Remerciements
« J’en profite pour remercier chaleureusement tous les membres du conseil général, tous nos anciens
présidents, élus ou non-élus, de même que tous les officiers de la Société, en particulier tous les militants
sincères qui animent nos sections locales. Salutations patriotiques à mon conseiller spécial et chef de
cabinet, M. Louis-Philippe Dubois ; au directeur général de la SSJB, M. Martin Gélinas ; à nos anciens
directeurs M. Guy Raynault et M. Ibra Kandji ; à l’actuelle présidente de notre Comité de la Fête nationale
(CFN), Mme Louise Harel, et à sa directrice générale Mme Nathalie Gervais ; à mes anciens acolytes Éric
Bouchard et Claude Boisvert ; à notre ancienne directrice du financement Mme Ève Montpetit ; à notre
ancienne adjointe de direction Mme Monique Paquette ; à notre ancienne responsable du Service
d’entraide Mme Ginette Blouin ; à mon ancien attaché M. Markendy Simon ; au président du conseil
jeunesse M. Philippe Lavoie. 101 fois merci à tous nos employés, passés et actuels, cadres ou non-cadres,
ainsi qu’à tous nos collaborateurs, notamment Mme Lan Anh Vuong, M. Mathieu Carreau, Mme Alexandra
Deschênes, M. Robert Meloche, Mme Émilie Therrien, M. Francis Trudel, Mme Amélie Louvet, M. Sylvain
Guay, Mme Geneviève Antonius-Boileau, M. Jean-Patrick Reysset, M. Jean-Sébastien Zavallone, Mme
Julie Gagné. Il va sans dire, sans cette merveilleuse équipe, qui a certes évolué au fil du temps, je me serais
retrouvé bien démuni dans l’accomplissement de mes mandats », a conclu M. Laporte.

Fonctions occupées et distinctions
En plus de son rôle à la Présidence générale de la SSJB, Maxime St-Laurent Laporte aura cumulé les fonctions
de président de la Fondation Ludger-Duvernay (2014-2020), président du Mouvement Québec français
(2016-…), président du Mouvement Montréal français (2014-2019), président-fondateur de la Fondation
pour la langue française, anciennement Fondation Langelier (2014-…), président du Comité de la Fête
nationale de la Saint-Jean (2014-2018) et président-coordonnateur du réseau Cap sur l’indépendance
(2012-2020). Il aura siégé aux conseils d’administration de la Fondation Maurice-Séguin, anciennement
Fondation du Prêt d’honneur (2012-…), des OUI-Québec (2012-…) et de nombreuses autres organisations.
En mai 2019, le Rassemblement pour un pays souverain (RPS) lui décerne le Prix Chevalier-de Lorimier. À
au moins deux occasions, l’émission politique Les Ex à RDI le désigne « EXcellent de la semaine », cela même
s’il n’est ni député ni ministre. En 2020, Chantiers Jeunesse le sollicite pour siéger en tant que membre
honoraire du comité du 40e anniversaire de l’organisme.

 

Source :   ssjb.com
Renseignement :  Louis-Philippe Dubois, conseiller spécial,  lpdubois@ssjb.com

 

COMMUNIQUE – Maxime Laporte tire sa révérence.pdf

ANNEXE – Faits saillants.pdf

 

Sommaire biographique

Natif de Berthierville dans Lanaudière, Maxime St-Laurent Laporte a fait ses études secondaires et collégiales à Joliette. Il est diplômé en droit de l’Université de Montréal et actuellement candidat à la maîtrise en science politique à l’UQAM.
Membre du Barreau du Québec depuis 2014, il a plaidé plusieurs causes de nature constitutionnelle devant les tribunaux, dont celle de centaines d’étudiants et étudiantes arrêtés abusivement lors de la Grève de 2012.
Outre sa profession d’avocat et son implication citoyenne intensive, soulignons que Me Laporte se réalise depuis longtemps en tant que communicateur et musicien (il est un batteur et percussionniste accompli).  Il a également été proactif au sein du milieu de l’éducation, ayant travaillé au cabinet de la présidence de la CSDM, ainsi que du réseau communautaire montréalais, notamment en matière d’accompagnement des aînés en perte d’autonomie, d’aide aux personnes à mobilité réduite et de droit au logement.

 

Annexe

Faits saillants

Printemps 2014 : M. Laporte devient le plus jeune Président général de l’histoire de la SSJB, succédant à M. Mario Beaulieu.

 

Printemps 2014 : M. Laporte regroupe plus d’une vingtaine de jeunes meneurs du mouvement indépendantiste afin d’envoyer un message fort en réponse à un article de La Presse prétendant que la jeunesse québécoise ne s’intéresse plus à cette cause.

 

Été

2014 :

Manifestation-spectacle « J’aime ma langue dans ta bouche » au Parc Kent pour la promotion de la langue française et de la culture québécoise auprès des nouveaux arrivants.

 

Été

2014 :

Première participation de M. Laporte à la Grande mission de paix sur le Saint-Laurent, une randonnée en rabaska visant le rapprochement avec les peuples autochtones. Articulation d’une nouvelle stratégie quant aux relations entre ces nations et le mouvement indépendantiste québécois.

 

Automne 2014 : Missions en Europe pour l’observation de la gigantesque manifestation indépendantiste catalane « en V » à Barcelone, et du référendum sur l’indépendance de l’Écosse.

 

Automne 2014 : Publication d’une étude de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) sur l’anglicisation du système de santé québécois, dans le contexte de la commission parlementaire sur le projet de loi 10 du Dr Barrette.

 

Automne 2014 : Manifestation-spectacle « Entêtés d’avenir » (deuxième édition) au National dans le cadre de l’Opération Bélier pour la promotion de l’indépendance nationale.

 

2014- 2015 : Animation d’une émission de radio en dix épisodes à CIBL sur l’histoire et l’actualité de la SSJB.

 

2015: Restructuration de la Fondation Langelier pour créer la nouvelle Fondation pour la langue française (FLF), encore présidée par M. Laporte à ce jour, et dont M. Dany Laferrière deviendra quelques années plus tard le président d’honneur et Mme Pauline Marois, la présidente du cabinet de campagne.

 

2015 : Restructuration en profondeur et renforcement du Mouvement Québec français (MQF) et des Partenaires pour un Québec français (PQF), ces derniers constituant une table de concertation des principales forces syndicales québécoises autour de l’enjeu du français.

 

2015: Après avoir mis sur pied l’Opération Bélier, une campagne de terrain par laquelle des équipes de jeunes bénévoles ont cogné à plus de 30 000 portes pour la promotion de l’indépendance nationale, M. Laporte constitue le Projet ÉLAN (2015-2019), un organisme voué au socio-financement direct, dans la rue ou par téléphone, de diverses causes d’intérêt pour le combat national. Soulignons ici l’excellente contribution du jeune conseiller général M. Mathieu Roy en tant que pilier de l’Opération Bélier, qui aura également su intensifier la mobilisation de la jeunesse au sein des instances de la Société.

 

2015: Création du nouveau Grand Prix Hélène-Pedneault visant à récompenser, chaque année, une Québécoise s’étant distinguée dans l’avancement du combat des femmes, dans un esprit patriotique.

 

Hiver 2015 : En présence de M. Bernard Landry, dévoilement du site Internet sinistrejohna.ca dans le contexte du 200e anniversaire de naissance du fondateur du Dominion, John A. Macdonald. Réalisée par Christian Gagnon, conseiller général, cette campagne, parmi d’autres initiatives, n’est assurément pas étrangère au déboulonnage progressif, dans les années qui ont suivi, des représentations de ce sinistre personnage en tant que grand héros canadien.

 

Hiver 2015 : Réalisation du plus grand fleurdelisé jamais dessiné sur la neige à l’occasion du Jour du drapeau.

 

Hiver 2015 : La SSJB et ses partenaires écologistes suscitent la création du front commun « SpeakVERT » réunissant pour la première fois l’essentiel du mouvement environnemental québécois et des groupes nationalistes, afin de dénoncer le refus par l’Office national de l’énergie (ONÉ) de faire traduire en français des milliers de pages de documents relatifs au projet Énergie Est de Transcanada.

 

Printemps 2015 : La SSJB recommence à décerner ses Prix du mérite en histoire, qu’elle avait créés dans les années 90 afin de récompenser les élèves de quatrième secondaire ayant obtenu une note de 95 % et plus à leur examen ministériel en histoire.

 

Printemps 2015 : Le nouveau drapeau de Kabylie est officiellement levé pour la première fois au Québec, dans le cadre d’une cérémonie devant la Maison Ludger-Duvernay, laquelle fait face au Consulat algérien à Montréal.

 

Automne 2015 : Lancement, avec le RCI, du concours de création cinématographique « La tête à Papineau » sous le parrainage de Micheline Lanctôt ainsi que des réalisateurs Ghislain Taschereau, Yvan Dubuc, Eric Ruel et Roger Frappier. Plus de 60 très-courts-métrages reçus.

 

Automne 2015 : Commémoration du 20e anniversaire du référendum volé de 1995 par la distribution massive, en partenariat avec d’autres organisations indépendantistes, de nouveaux panneaux-balcons « OUI, le Québec, mon pays ».

 

Hiver 2016 : Mise en ligne, avec le réseau Cap sur l’indépendance (RCI), du calendrier virtuel aQction.info qui recense en un seul et même endroit sur Internet l’essentiel des activités publiques ayant trait à la question nationale ou au combat pour le français.

 

Hiver 2016 : Le MQF dévoile une étude de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) démontrant que plus de 200 000 immigrants ne parlent pas français au Québec, témoignant d’une part de notre échec collectif en matière de francisation et, d’autre part, de la canadianisation gallopante de la société québécoise.

 

Printemps 2016 : M. Bernard Landry devient président d’honneur de la SSJB.

 

Printemps 2016 : Publication d’une étude remarquablement approfondie sur les finances d’un Québec indépendant, réalisée par le chercheur Maxime Duchesne en collaboration avec l’IREC et l’Action nationale.

 

Printemps 2016 : M. Laporte produit un mémoire destiné au ministre Luc Fortin, responsable de la langue française, afin de dénoncer les « politiques de façade » du gouvernement libéral en matière d’affichage.

 

Été

2016 :

Avec le RCI, mise en place du Comité sur l’autodétermination des peuples dans le cadre du Forum social mondial tenu à Montréal. Plus de huit ressortissants étrangers y interviendront, dont notamment un leader syndical palestinien et le secrétaire de l’Assembla nacional catalana (ANC).

 

Été

2016 :

Commémorations du 40e anniversaire de l’adoption de la loi 101 dans le cadre d’un rassemblement et d’une campagne d’affichage, en partenariat avec les PQF.

 

Été

2016 :

La SSJB entre en scène dans l’affaire de la loi 99, alors débattue en Cour supérieure. Devant l’hostilité du Procureur général du Canada et du demandeur Keith Henderson, Me Laporte et son confrère Me Marc Michaud du cabinet Michaud Santoriello Avocats, devront se rendre jusqu’en Cour d’appel pour faire valoir, avec succès, le droit de la SSJB à intervenir en l’instance, à titre d’amicus curiae. Cet arrêt interlocutoire, désormais enseigné dans les cours de droit judiciaire privé à l’université, fera jurisprudence.

 

Automne 2016 : La SSJB et le Mouvement Montréal français (MMF) font connaître une étude de M. Jean Archambault portant sur le non-respect flagrant des dispositions de la loi 101 en matière de langue du commerce par près d’un demi-millier d’entreprises du secteur industriel de Saint-Laurent qui affichent des sites Internet en anglais seulement.

 

Hiver 2017 : Manifestation-spectacle pour la loi 99 à l’Astral, à la veille du début du procès en Cour supérieure, dans la foulée d’une campagne de sensibilisation (comprenant pétition, tournée de conférences, etc.).

 

Hiver 2017 : Lancement d’une campagne de contre-commémorations du 150e anniversaire du Dominion, notamment au moyen de publicités dans des médias écrits et virtuels.

 

Été

2017 :

Imposant programme de commémorations du 50e anniversaire de la visite du général de Gaulle et de son « Vive le Québec libre ! », à l’initiative du comité du 50e présidé par M. Guy Bouthillier, ancien président.

 

Été

2017 :

La Coalition pour l’histoire, fondée par la SSJB et coordonnée par la Fondation Lionel-Groulx, obtient gain de cause à la suite de sa campagne pour rétablir l’enseignement de l’histoire nationale au secondaire.

 

Automne 2017 : M. Laporte agit comme observateur lors du référendum sur l’indépendance de la Catalogne.

 

Automne 2017 : Dans le cadre d’une mission en Haïti, M. Laporte jette les bases d’une nouvelle délégation de la SSJB là-bas.

 

Automne 2017 : Conférence du Président général à Paris dans le cadre des commémorations du 50e anniversaire de la visite du général de Gaulle, à l’invitation de la Fondation Charles-de Gaulle.

 

Hiver 2018 : Dans la foulée de sa campagne citoyenne « L’odyssée du Lys » (pétition, occupation du bureau de Marie Montpetit, ministre libérale responsable de la langue française, rassemblements, tournée panquébécoise), la SSJB entame une poursuite judiciaire contre le gouvernement du Québec afin de l’enjoindre à mettre en vigueur l’article premier de la loi 104, 16 ans après l’adoption unanime de cette mesure par l’Assemblée nationale. Cette disposition prévoit notamment l’obligation pour l’administration publique d’utiliser uniquement le français dans ses communications écrites avec les personnes morales.

 

Printemps 2018 : Manifestation-spectacle « L’odyssée du Lys : un spectacle qui donne envie de parler français » au Club Soda, pour la mise en vigueur de l’article 1 de la loi 104.

 

Printemps 2018 : Victoire de la SSJB et du Procureur général du Québec en Cour supérieure dans le procès de la Loi sur l’exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l’État du Québec (loi 99).

 

Printemps 2018 : À la suite d’une campagne de pression du MQF et d’une mobilisation intensive menée notamment par Me François Côté, l’un des trois Patriotes de l’année 2018-2019, les avocats du Québec, réunis en assemblée extraordinaire, forcent le Barreau à reculer dans sa volonté de faire invalider toutes les lois du Québec sous prétexte que leur processus d’adoption n’est pas bilingue.

 

Été

2018 :

Le MQF publie une étude approfondie sur la langue de la musique dans les commerces québécois, en partenariat avec la firme Léger.

 

Automne 2018 : Lancement médiatique, à la Maison Ludger-Duvernay, de la nouvelle Fondation pour la langue française (FLF) et du nouveau Carrefour de francisation et d’immersion pour les allophones.

 

Automne 2018 : Lancement, à l’édifice Viger de la BanQ, de la nouvelle Fondation Maurice-Séguin (FMS), résultant d’une restructuration de la Fondation du Prêt d’honneur. La FMS a pour but de soutenir financièrement la recherche en science humaine sur le Québec.

 

Automne 2018 : Après des décennies de pressions exercées par la SSJB (notamment des mises en demeure et des prises de position dans les médias) et ses partenaires, la ville de Montréal annonce enfin qu’elle se conformera à la Loi sur le drapeau en observant le protocole qui encadre le déploiement du fleurdelisé.

 

Automne 2018 : Mobilisation importante en soutien à la grande manifestation franco-ontarienne à Ottawa afin de dénoncer les attaques du gouvernement Ford contre le projet d’une université francophone dans cette province.

 

2018- 2019 : Tournée du Canada francophone, de Vancouver à Moncton, en vue de l’organisation de nouveaux États généraux sur le français en Amérique du Nord. L’ancienne présidente Mme Nicole Boudreau déposera d’ailleurs, au printemps 2019, un important rapport sur la question.

 

2019 : Rénovations importantes à la Maison Ludger-Duvernay comprenant notamment l’aménagement d’une nouvelle salle multifonctionnelle. Ces améliorations s’inscrivent également dans le cadre d’une réflexion portant à faire du grand salon Jacques-Viger une salle de spectacle moderne (projet culturel « La Minerve »).

 

Hiver 2019 : Invitation lancée à l’ancien Président de la Catalogne, M. Carles Puigdemont, à visiter le Québec, malgré l’opposition d’Ottawa qui déclenchera toute une saga, dont la conclusion reste encore à connaître.

 

Hiver 2019 : Obtention d’une résolution unanime de l’Assemblée nationale dénonçant le mémoire produit par le gouvernement canadien dans le cadre du procès en Cour d’appel dans l’affaire la loi 99. En effet, le Procureur général du Canada y prétend que l’indépendance du Québec devrait être conditionnelle à son acceptation par les provinces du Canada anglais…

 

Printemps 2019 : Le CFN annonce que le Grand spectacle de la Fête nationale à Montréal sera de retour au Parc Jean-Drapeau (île Sainte-Hélène), après deux décennies.

 

Printemps 2019 : Au terme d’innombrables pressions exercées par la SSJB (la dernière opération consistant en une campagne de lettres destinées à tous les corps publics, notamment les municipalités, et cosignées par M. Bernard Landry et le Président général) et ses partenaires, le drapeau tricolore des Patriotes flotte pour la première fois sur l’hôtel du Parlement à Québec, à l’occasion de la Journée nationale des Patriotes.

 

Printemps 2019 : Obtention d’une résolution unanime de l’Assemblée nationale favorable à l’entrée en vigueur de l’article 1 de la loi 104.

 

Été

2019 :

Au terme de plusieurs décennies de pressions exercées par la SSJB et plusieurs autres acteurs de la société civile, notamment autochtones, la ville de Montréal change le nom de la rue Amherst. Toutefois, la nouvelle appellation, « rue Atateken », ne coïncide pas avec les demandes la Société qui recommandait plutôt les dénominations « rue Kondiaronk » ou « rue de la Grande Paix ».

 

Été

2019 :

Une importante délégation de Franco-Ontariens est invitée à ouvrir le traditionnel défilé de la Fête nationale du Québec, dans la foulée de la mobilisation à l’encontre du gouvernement Ford.

 

Automne 2019 : Les PQF obtiennent la publication d’une étude de l’OQLF portant sur le statut du français dans l’administration publique.

 

Automne 2019 : Lancement de la campagne de financement de la Fondation pour la langue française à l’édifice Jacques-Parizeau de la Caisse de dépôt et placement du Québec, en présence du Premier ministre du Québec et de tout le gratin.

 

Automne 2019 : Dévoilement d’une statue (buste) de Ludger Duvernay à Verchères.

 

Hiver 2020 : Dans le cadre de la commission parlementaire portant sur le projet de réforme du mode de scrutin, M. Laporte présente un mémoire proposant de changer le mode de nomination du premier ministre du Québec afin que celui-ci soit investi en premier lieu par l’Assemblée nationale, plutôt que par le lieutenant-gouverneur ;

 

Hiver 2020 : Le Mouvement Québec français (MQF) signe une entente historique avec le gouvernement du Québec pour le financement du nouveau Programme pour l’avancement du français (PAF).

 

Hiver 2020 : Campagne du MQF pour la loi 101 au cégep, et dénonciation des pratiques douteuses de certains cégeps francophones.

 

Printemps 2020 : En pleine période de confinement, la SSJB réalise une vidéo virale dans le cadre de la Journée nationale des Patriotes, impliquant plusieurs personnalités dont Luc Picard, Marie-Hélène Thibert, Émile Bilodeau et Jonathan St-Armand.

 

Printemps 2020 : Dans le contexte de la pandémie, la SSJB procède au lancement de la campagne de solidarité « Le lys contre-attaque », par laquelle des milliers de couvre-visage fleurdelisés seront distribués à la population ainsi qu’à des organismes communautaires. On doit l’idée de cette opération à la vice-présidente Mme Marie-Anne Alepin.

 

Été

2020 :

Le gouvernement du Québec fait connaître publiquement ses intentions d’adopter prochainement un « plan d’action » en matière de langue française, censé inclure des mesures structurantes visant le renforcement de la loi 101. En soi, il s’agit là d’une grande victoire, – fruit d’une mobilisation sans relâche de l’opinion publique par la SSJB, le MQF et leurs alliés ces dernières années, sachant que la CAQ se refusait initialement à envisager quelque action de cette nature… La suite sera connue au courant des prochains mois.

 

Automne 2020 : Modernisation de la stylistique du journal (désormais magazine) Le Patriote et prochainement, du site Internet de la SSJB.

 

 

Autres réalisations:

Financement

Sous la présidence de M. Laporte, plusieurs campagnes et initiatives de financement sont déployées au bénéfice de la SSJB et de ses institutions liées ou alliées (notamment le MQF et la FLF). Ces opérations permettront d’engranger des sommes importantes en dons majeurs ou planifiés, de même que plusieurs subventions ou engagements financiers, dont la valeur totale peut être estimée à neuf millions de dollars, si ce n’est davantage. Note : en vertu de ses principes d’action politique qui privilégient l’indépendance financière du mouvement indépendantiste citoyen, règle générale, la SSJB se refuse, quant à elle, de solliciter pour elle-même des apports substantiels de la part des pouvoirs publics ; ses revenus proviennent presque exclusivement de dons privés et des revenus de capital issus de ces dons, sans compter les revenus du Service d’entraide, une entreprise d’économie sociale exerçant dans le domaine de l’assurance-vie, et qui est d’ailleurs en cours de modernisation.

 

Restructuration administrative et financière

Suivant la volonté du Président général, presque toutes les structures de la Société et de ses entités liées, de la gouvernance aux ressources humaines, auront été revues de fond en comble. Cela aura permis une professionnalisation et un perfectionnement éthique des modes de fonctionnement. Entre autres éléments, les politiques de placement de la SSJB et de ses entités liées ont été entièrement mises à jour, générant des revenus plus importants que par les années passées. Enfin, soulignons qu’en 2020, un fonds de réserve a été créé, notamment sous l’impulsion du trésorier général M. Frédéric Lapointe et de son prédécesseur, M. François Lemieux, ancien président. Il faut souligner le professionnalisme exceptionnel du directeur général M. Martin Gélinas qui pilote toutes ces innovations avec brio, en plus d’incarner un sens du patriotisme qui l’honore.

 

Visibilité médiatique

La présidence de M. Laporte marque un accroissement notable de la présence de la SSJB et de ses entités liées dans l’appareil médiatique et sur Internet, allant d’environ 200 % à 400 % de plus de visibilité comparativement à la décennie précédente, selon les outils de veille médiatique.

 

Commémorations immatérielles et monumentales, et Fête nationale

Preuves tangibles de l’action patrimoniale de la Société, au moins cinq nouvelles statues ou monuments ont fait leur apparition dans le paysage québécois depuis 2014. Parmi celles-ci, on compte notamment les nouveaux bustes de Jean-Olivier Chénier à Saint-Eustache et de Ludger Duvernay à Verchères, rendus possibles grâce au travail formidable du Rassemblement pour un pays souverain et de son président M. Benoît Roy. Prochainement, deux plaques seront même installées en Australie (!) afin de commémorer l’histoire des Patriotes exilés là-bas au sortir de l’Insurrection de 1837-1838. Par ailleurs, comme à son habitude, la SSJB a veillé à organiser, et dans certains cas à peaufiner, les différentes commémorations statutaires que sont notamment le Jour du drapeau, la Journée nationale des Patriotes, le Jour du Souvenir (rebaptisé Jour de l’Armistice), ainsi que les grandes dates de notre histoire nationale. Pour ce qui est des manifestations de la Saint-Jean, le Comité de la Fête nationale, après avoir traversé des années difficiles sous le gouvernement libéral de Philippe Couillard, a su ramener, en 2019, le Grand spectacle de Montréal au Parc Jean-Drapeau, tel que déjà souligné.

 

Vie intellectuelle et promotion de l’histoire et de la culture québécoise

Depuis 2014, des dizaines et des dizaines de conférences, débats, colloques, lancements de livres, activités littéraires, expositions, rassemblements en tous genres, etc., ont eu lieu à la Maison Ludger-Duvernay. Pensons par exemple au colloque ayant souligné, en 2016, le 40e anniversaire du premier gouvernement de René Lévesque ; au colloque dédié au 50e de la visite du général de Gaulle au Québec ; à celui sur l’Acte d’Union ; à celui sur Maurice Séguin ; sans oublier les déjeuners-conférences Ludger-Duvernay, qui n’auraient pas vu le jour sans l’apport remarquable de la deuxième vice-présidente générale de la SSJB et présidente de la Fondation Maurice-Séguin, Mme Josiane Lavallée. En outre, un projet de livre sur l’histoire de la Société est en chantier. Soulignons par ailleurs que la crédibilité intellectuelle de la Société, et notamment la rigueur de ses prises de position, toujours appuyées sur des données fiables et solides, commande une collaboration soutenue de la part de différents experts et intellectuels réputés, ce pour quoi il faut remercier, entre autres, les chercheurs Charles Castonguay, Frédéric Lacroix, Marc Chevrier, Eric Poirier, Guillaume Rousseau, Daniel Turp, Patrick Taillon, André Binette, Robert Laplante, Denis Monière, ainsi que la conseillère générale Mme Anne Michèle Meggs, ancienne haute-fonctionnaire et directrice de la recherche à l’OQLF.

 

Archives

Grâce au dévouement extraordinaire de la secrétaire générale de la Société, Mme France Langlais, – véritable pilier de l’organisation –, un immense travail de recensement et de classement des archives de la Société aura été mis en œuvre. Parmi les nombreux fruits qui en ont résulté, on compte une trouvaille exceptionnelle : une lettre signée de la main de Louis Riel lui-même ayant été adressée en 1874 au Président général C.-J. Coursol.

Liens avec la francophonie canadienne et acadienne

Dans le cadre d’une vaste tournée, le Président général a renoué avec les principaux acteurs de la francophonie canadienne, du peuple acadien et même de la communauté cajun de Louisiane. Un projet de nouveaux états généraux, appuyé en principe par de nombreuses organisations de la société civile québécoise, est d’ailleurs sur la table. Aussi, grâce à la contribution de M. Christian Gagnon, conseiller général devenu président de la Ligue d’Action nationale, plusieurs textes sont publiés afin de dénoncer le traitement des minorités francophones au Canada anglais.

 

Liens avec les peuples autochtones

À travers les soirées-conférences « Tewat’ kennia’ane » (Nous nous rencontrons), la grande mission de paix sur le Saint-Laurent et plusieurs rencontres avec différents leaders, la SSJB aura travaillé concrètement au rapprochement avec les peuples autochtones, par l’entremise notamment du conseiller général M. Yvan Bombardier (La Famille) et de la section Chomedey-de Maisonneuve–Jeanne-Mance, actuellement présidée par Sylvie Mérineau.

 

Liens avec les minorités

Par leurs nombreuses initiatives en matière de francisation et d’intégration, la SSJB, le CFN, le MQF et la FLF entretiennent des liens constants avec les nouveaux Québécois qui sont de plus en plus nombreux à participer aux activités de ces différentes organisations, en particulier la Fête nationale et le Carrefour de francisation et d’immersion. Ce lien se raffermit davantage encore à travers la mise en œuvre de différents projets structurants (dont le projet de délégation haïtienne), la représentation de néo-Québécois au sein des instances décisionnelles de la SSJB, ainsi que les rencontres et rassemblements auxquels participent fréquemment le Président et les représentants de la Société. À cet égard, l’apport de M. Jean Dorion, ancien président, et des conseillers généraux M. Rachid Bandou, M. Lucner Benoît, responsable de la délégation haïtienne et Mme Sophie Stanké, présidente de la section montréalaise du MQF, s’avère remarquable.