St-Pierre défend le droit à l’école anglaise

Article paru dans le site Internet de Radio-Canada le 7 septembre 2010.

La coalition, avec à sa tête la Société Saint-Jean-Baptiste, des syndicats, des regroupements en faveur du français et des partis politiques dont le Bloc québécois, le Parti québécois et Québec solidaire, estime que la loi 101 doit s’appliquer à tous de la même façon.
Selon Mario Beaulieu, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, le projet de loi 103 permettrait aux parents plus fortunés de payer pour avoir accès à l’école en anglais en contournant la loi 101.

Mario Beaulieu rappelle que, partout au monde, l’enseignement se fait dans la langue officielle et qu’il est normal d’être instruit en français si l’on réside au Québec.

Loi 101 pour tous

Par voie de communiqué, la coalition a rejeté catégoriquement le projet de loi 103 qui vise à modifier la charte et permettre aux enfants francophones et allophones de fréquenter l’école anglaise publique après un séjour d’au moins trois ans dans une école privée non subventionnée.

Le projet de loi 103 introduit également une grille d’analyse pour juger du « parcours authentique » de l’élève vers le réseau de langue anglaise.

La ministre St-Pierre s’est déjà dite prête à écouter les suggestions de l’opposition pour améliorer la grille.

La coalition, avec à sa tête la Société Saint-Jean-Baptiste, des syndicats, des regroupements en faveur du français et des partis politiques dont le Bloc québécois, le Parti québécois et Québec solidaire, estime que la loi 101 doit s’appliquer à tous de la même façon.

Selon Mario Beaulieu, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, le projet de loi 103 permettrait aux parents plus fortunés de payer pour avoir accès à l’école en anglais en contournant la loi 101.

Mario Beaulieu rappelle que, partout au monde, l’enseignement se fait dans la langue officielle et qu’il est normal d’être instruit en français si l’on réside au Québec.

Mais la ministre St-Pierre y voit une solution « radicale » qui risque d’entacher « l’image du Québec à l’étranger ».

La semaine dernière, le juge Pierre J. Dalphond avait ordonné la suspension immédiate du jugement de la Cour supérieure autorisant les enfants de neuf familles, francophones et allophones, à fréquenter une école anglophone dès la rentrée, le 30 août.

Entre 1997 et 2002, près de 5000 élèves ont pu profiter des écoles passerelles, jusqu’à ce que le Parti québécois, encore au pouvoir, adopte la loi 104, invalidée par la Cour suprême en 2009.

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