Cette passion a d’ailleurs été rappelée tout au long de la cérémonie, de même que sa fervente défense de la francophonie canadienne et de ses convictions envers la souveraineté québécoise. « Je me souviens d’un homme fier et passionné (…), a déclaré le président général de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Maxime Laporte. Oui, mon ami Yves, notre état français, nous l’aurons, et au jour de l’indépendance, nous dirons encore ‘Je me souviens d’Yves Saint-Denis’. »
L’église Saint-Joachim de Chute-à-Blondeau, dans l’Est ontarien, était pleine à craquer, jeudi, alors que plus de 350 personnes se sont déplacées pour les funérailles du militant franco-ontarien, Yves Saint-Denis.
Après avoir dévoué toute sa vie à défendre la francophonie canadienne, Yves Saint-Denis a rendu l’âme à l’âge de 78 ans, le 9 septembre, aux suites d’un long combat contre le cancer.
C’est au son d’une chanson composée par l’un des membres du spectacle de L’écho d’un peuple, Brian Saint-Pierre, qu’a été tenue la cérémonie en l’honneur de la vie de ce monument franco-ontarien qu’est M. Saint-Denis.
Entourés d’autant de Franco-Ontariens que de Québécois, les membres de la famille de M. Saint-Denis ont livré de touchants témoignages à l’endroit de l’un des pionniers de la francophonie ontarienne et fondateur de l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) de Prescott-Russell.