Une lettre de Louis Riel que l’on pensait perdue est retrouvée

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La lettre a été retrouvée par la secrétaire générale de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, France Langlais, qui disait faire l’inventaire et le classement de documents de la chambre forte de l’organisme.

 

Entrevue de France Langlais à l’émission 6 à 9:

 

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La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB) vient de faire, par hasard, la découverte d’une lettre originale écrite par Louis Riel en juin 1874 à l’attention de l’ancien juge et maire de Montréal Charles-Joseph Coursol.

La SSJB croit que la lettre par Louis Riel à l’occasion des célébrations du 24 juin et évoque les liens de solidarité unissant les Canadiens français et les « Métis du Nord-Ouest ».

Le document a été écrit alors que le chef métis était en exil aux États-Unis, quatre ans après le soulèvement des Métis francophones de l’Ouest canadien.

La lettre a été retrouvée par la secrétaire générale de la SSJB, France Langlais, qui était en train de faire l’inventaire et le classement de documents.

« J’ai eu un petit pincement au cœur lorsque j’ai retrouvé ça », raconte-t-elle.

C’est le major Roderick Kane, le petit-fils du juge Coursol, qui a fait don du document à la SSJB en septembre 1938.

« Louis Riel avait adressé une lettre au juge Coursol le félicitant pour la défense des Canadiens français », précise France Langlais.

Même si la lettre était déjà connue et qu’une copie avait été reproduite dans le livre Les écrits complets de Louis Riel en 1985, la découverte permet maintenant aux historiens de travailler avec un document de première main, selon Gilles Lesage, le directeur général du Centre du patrimoine de Saint-Boniface, à Winnipeg.

« Ça nous permet de confirmer les éléments qui se trouvaient dans la copie », affirme l’archiviste.

Les deux plus grandes collections des ouvrages et des écrits de Louis Riel se trouvent à Bibliothèque et Archives Canada et à la Société historique de Saint-Boniface.

France Langlais se dit prête à faire don de la lettre pour qu’elle soit gardée en lieu sûr et à écouter les suggestions du public sur les moyens de la préserver.

 

 

 

 

 

 

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