septembre 2011

La présence de la SSJBM au Festival des Peuples minoritaires : un grand succès

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal avait été invité à l’édition 2010 du Festival des Peuples minoritaires par l’Assessorat de l’éducation et de la culture de la Région autonome Vallée d’Aoste. Nous n’avions pu y être en raison de l’urgence de réagir au jugement de la Cour suprême contre la loi 104 sur les écoles passerelles. Nous avons accepté avec enthousiasme d’y participer cette année, d’autant plus que pour le programmation de 2011, la Sardaigne, la Galice et le Québec étaient les peuples à l’honneur.
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Le français dépassé ?

Article de Stéphane Sinclair et Emmanuel Delacour paru dans le Journal de Montréal le 12 septembre 2011 en page 12.

« Mario Beaulieu, président du Mouvement Québec français, n’est pas surpris de l’étude. « On l’avait prévu. On doit renforcer la loi 101 et rendre obligatoire le CÉGEP en français. Il faudrait aussi que le gouvernement offre ses services uniquement en français aux nouveaux arrivants. Les immigrants n’auraient pas le choix d’apprendre le français. Ça se fait dans de nombreux pays », dit-il. »

Montréal: les francophones minoritaires en 2031?

Article d’Émilie Bilodeau paru dans La Presse du le 10 septembre 2011

Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste, croit qu’il faut être prudent en regardant ces chiffres, puisque seulement 39% des allophones font une substitution linguistique au cours de leur vie, comme en témoignent les études de l’OQLF. «Si on veut que l’anglais et le français gardent leur poids démographique, il faudrait que le transfert linguistique soit de 90% plutôt que de 51%».

M. Beaulieu rappelle que les allophones qui font un transfert vers l’anglais ont tendance à quitter le Québec. «Il faudrait réussir à les intégrer parce qu’en ce moment, on finance leur éducation, leur primaire, leur secondaire, leur cégep, leur université et ensuite, ils quittent le Québec. Ça a un coût économique énorme.»

Le programme sacré

Article de Michel David paru dans Le Devoir du 3 septembre 2011.

« Les détracteurs de la « gouvernance souverainiste » ont tout aussi intérêt à attendre qu’une défaite péquiste règle la question. Cela n’empêche pas le Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ) ou les organismes souverainistes regroupés dans le collectif Cap sur l’indépendance (CSI) de poursuivre leur réflexion. La refondation nécessitera des trésors d’imagination. Il n’est certainement pas trop tôt pour s’y mettre. »

Des États généraux pour remettre l’indépendance au cœur des « vraies affaires »

Texte de Pierre Dubuc et de Gilbert Paquette paru dans L’Aut’Journal et Le Devoir du 6 septembre 2011.

L’idée d’États généraux indépendantistes ne date pas d’hier. En fait, l’idée est née de discussions aux IPSO et lancée dès 2007, suite à la débâcle du Parti québécois d’André Boisclair, par un article dans Le Devoir intitulé « Des États généraux pour refonder un parti indépendantiste ». D’autres parlaient à la même époque de créer un « nouvelle grande coalition ». Cette idée été appuyée depuis à plusieurs reprises par plusieurs intervenants, sous différentes formes, notamment au moment du colloque des IPSO de juin 2009 auquel participaient la plupart des représentants des mouvements souverainistes, ce qui devait mener au rassemblement Cap sur l’indépendance.

L’assimilation des francophones par le Canada anglais dénoncée au festival des peuples minoritaires et à la Fête de l’Humanité

À l’occasion de notre participation au Fête de l’Humanité à Paris, la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal entend dénoncer les mesures prises par le gouvernement du Canada visant à affaiblir le français au Québec et dans les communautés francophones et acadiennes du reste du Canada.

Alors qu’on voit se multiplier les propos méprisants contre le Québec et les francophones tels que ceux proférés par le nouveau directeur des communications du premier ministre Harper, le gouvernement du Canada s’ingère plus que jamais dans l’aménagement linguistique, comme par exemple, le jugement de la Cour suprême affaiblissant la Charte de la langue française en 2010, la répression contre le français dans les services fédéraux, surfinancement gouvernemental des institutions anglophones, etc.