juin 2010

Politiciens et militants souverainistes dénoncent le projet de loi 103

Article de Reine Côté paru dans le 24 H du 8 juin 2010.

Un groupe de politiciens et de militants ont dénoncé lundi le projet de loi 103 déposé la semaine dernière par le gouvernement Charest qui, croient-ils, pourrait créer une brèche dans la Charte de la langue française en permettant l’accès aux écoles passerelles.

Coalition contre le projet de loi 103

Article d’Arianne Lacoursière paru dans La Presse du 8 juin 2010.

Le Parti québécois et Québec solidaire ont uni leurs voix à celles d’une vingtaine de syndicats et de groupes de défense de la langue française, hier, pour dénoncer le projet de loi 103. Ce projet, présenté la semaine dernière par le gouvernement Charest, veut encadrer l’accès à l’école anglaise pour les enfants allophones et francophones sans toutefois l’interdire, ce qui irrite les membres de la Coalition contre le projet de loi 103.

Au cours des prochains mois, les membres de la Coalition prévoient différentes manifestations. «Le mouvement Québec français sera remis sur pied», a annoncé le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu.

Layton plaide pour l’enseignement en français

Article de Dominique La Haye paru dans Canoe le 8 juin 2010.

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) dénonce le projet de loi 103 du gouvernement Charest sur les «écoles passerelles» et plaide en faveur du maintien de l’enseignement obligatoire en français pour les immigrants.
Le parti fédéral joint ainsi sa voix à une coalition menée par la Société Saint-Jean-Baptiste et qui regroupe notamment le Bloc québécois et le Parti québécois pour s’opposer au projet de loi de Québec dévoilé la semaine dernière.

La coalition contre le projet de Loi 103 réclame l’application de la Loi 101 aux écoles privées non subventionnées

Montréal, le 8 juin 2010 – Une nouvelle coalition regroupant plus de trente organismes québécois a tenu une conférence de presse le 7 juin à la Maison Lugder-Duvernay afin de réclamer l’application de la Loi 101 aux écoles privées non subventionnées.
Les représentants des organismes présents ont réaffirmé leur opposition au projet de Loi 103 du gouvernement Charest qui permettra aux parents plus fortunés d’acheter pour leurs enfants un passage à l’école publique anglaise. Pierre Curzi (PQ), Pierre Paquette (BQ), Monique Moisan (QS), Réjean Parent (CSQ), Pierre Patry (CSN) et Gérald Larose (CS) ont tour à tour réaffirmé leur intention de mobiliser leurs membres afin de faire en sorte que le projet de Loi 103 «meurt au feuilleton».

Conférence de presse de la COALITION CONTRE LE PROJET DE LOI 103

Montréal, le 7 juin 2010 – Les médias sont invités à une conférence de presse le lundi 7 juin prochain à 14 h à la Maison Ludger-Duvernay, en présence de Pauline Marois et Pierre Curzi du Parti Québécois; Pierre Paquette, leader parlementaire du Bloc Québécois; Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal; Réjean Parent, président de la CSQ; Pierre Patry, trésorier de la CSN; Gérald Larose, président du Conseil de la souveraineté; Robert Laplante, directeur de L’Action nationale; Pierre Dubuc, secrétaire général du SPQ Libre et Gilbert Paquette, président des Intellectuels pour la Souveraineté.

La conférence de presse aura lieu le lundi 7 juin 2010 à 14 h, au 82, rue Sherbrooke Ouest à Montréal.

Projet de loi 103

Voici le document publié par l’Assemblée nationale du Québec le 2 juin 2010.

Vous pouvez télécharger le document PDF et consulter le procès-verbal.

Projet de loi 103 — Un sujet qui ne laisse pas indifférent

Article paru dans le site Internet de Radio-Canada le 3 juin 2010.

Le dépôt par le gouvernement Charest du projet de loi qui doit apporter une réponse à la décision de la Cour suprême du Canada sur l’accès à l’école anglaise a provoqué une vague de réactions.

On pensait que tout le monde avait des droits égaux. Maintenant, on voit que l’on peut s’acheter le droit de contourner la Loi 101 au moment où les francophones sont minoritaires à Montréal, où le français est en déclin dans l’ensemble du Québec.
— Mario Beaulieu

Propos des opposants à la loi 103 présentés à Radio-Canada

Louiselle Lévesque présente un extrait audio de différents propos recueillis pour dénoncer le projet de loi 103. Vous entendrez entre autres Mario Beaulieu et Yves Beauchemin.

Cliquez sur le lien suivant:
http://www.radio-canada.ca/audio-video/#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2010/CBF/Radiojournal201006030800_3.asx&pos=0

Entrevue de Mario Beaulieu à Radio-Canada

Entrevue de Mario Beaulieu à la télévision de Radio-Canada le 2 juin 2010 sur le dépôt du projet de loi 103.

Copiez ce lien et allez à la minute 5:
http://www.radio-canada.ca/audio-video/#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2010/CBFT/TelejournalMidi201006021130_2.asx&pos=0

La SSJB dénonce la mise en vente de la Loi 101 par le gouvernement Charest

Montréal, le 2 juin 2010 – La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal dénonce vivement le projet de Loi 103 du gouvernement Charest, qui permettra aux parents plus fortunés d’acheter un passage à l’école publique anglaise pour leurs enfants.

« La Loi 101 doit s’appliquer également à tous les élèves. Dans quelle sorte de société vivrions-nous si les mieux nantis pouvaient contourner toutes les lois? Ce projet de loi constitue un grave recul non seulement pour le français, mais également pour l’application inconditionnelle d’une loi à tous les citoyens », explique Mario Beaulieu, président de la SSJB.

La SSJB considère que la réponse du gouvernement Charest à la décision de la Cour suprême du Canada, qui avait invalidé la Loi 104 colmatant les brèches dans l’universalité de la Loi 101, constitue un profond manque de jugement et un outrage à l’Assemblée nationale du Québec, qui avait appuyé la Loi 104 à l’unanimité en 2002.

NON au gouvernement libéral qui veut permettre d’acheter le droit de contourner la Loi 101

Les Libéraux s’apprêtent à déposer un projet de Loi se conformant au jugement de la Cour suprême. Ils permettraient d’acheter le droit de contourner la Loi 101 moyennant un séjour minimal de trois ans dans une école non-subventionnée. Il faudra donc faire un effort de mobilisation majeur d’ici la réouverture des travaux parlementaires à la fin septembre.