septembre 2012

Présentée en nazi sur Facebook

Article de Charles Lecavalier publié sur Canoe.ca le 12 septembre 2012

«Un photomontage qui dépeint la chef du Parti québécois Pauline Marois en nazi crée des remous sur Facebook. L’entourage de la première ministre élue a confirmé que l’affaire «est entre les mains de la Sûreté du Québec qui surveille le dossier de près. Ce genre de photomontage est le symptôme du climat d’insécurité et de peur instauré par les médias anglophones, affirme la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.»[…]

La bêtise, la vraie

Article de Joseph Facal publié dans Le Journal de Montréal le 12 septembre 2012

Mon père a l’habitude de dire que la seule chose vraiment infinie est la bêtise humaine.
C’est justement parce qu’elle est infinie qu’il ne faut pas perdre du temps à noter toutes ses manifestations. On ne ferait que ça. On a cependant porté à mon attention une perle qui mérite un temps d’arrêt.
Le 31 août, cinq jours avant que les Québécois votent, un éditorial du Globe and Mail contenait le passage suivant (ma traduction) : « La campagne estivale a mis à jour les positions irrationnelles, extrêmes et perverses de Pauline Marois et de ses partisans séparatistes ».
Notez le poids des mots utilisés : « irrationnelles, extrêmes et perverses ».
On peut reprocher des tas de choses aux vues de Mme Marois, mais peut-on sérieusement dire qu’elles sont « irrationnelles, extrêmes et perverses » ? ! Même le très fédéraliste journal La Presse a toujours admis le caractère pacifique et légitime du mouvement souverainiste.[…]

Don Macpherson de The Gazette nie toute responsabilité et continue de diaboliser les défenseurs du français

Chronique de Don Macpherson publié dans le Journal The Gazette le 11 septembre 2012
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Malgré ce que certains souverainistes disent, les médias anglais ne sont pas à blâmer pour la tragédie de la métropole. [..] Tout a commencé à l’automne dernier, avec une chasse aux anglos unilingues dans les médias. L’anglo-bashing verbal est devenu socialement acceptable dans la politique, les médias et le divertissement populaire. Il y a eu une augmentation dans les rapports de harcèlement des personnes pour parler anglais en public.

Puis vint la campagne électorale xénophobe du PQ, dans lequel il a promis de défendre la langue et les valeurs du Québec contre ses propres minorités linguistiques et religieuses. […] «D’éminents militants péquistes, comme Mario Beaulieu, de la Société anti-anglaise de Montréal Saint-Jean-Baptiste de et Lise Payette, un ancien ministre péquiste qui écrit une chronique hebdomadaire dans Le Devoir, sont parmi ceux qui se sont empressés d’exploiter la tragédie au Métropolis à des fins politiques.

Il est révélateur que, tout en niant que le mouvement souverainiste est anti-anglais, Beaulieu et Payette n’ont attaqué que les médias anglais, sans parler de plusieurs commentateurs de langue française qui ont exprimé les mêmes critiques du PQ.

Leur but apparent est de la culpabiliser des médias – et peut-être non seulement les médias anglais – et de les amener à l’autocensure, afin qu’ils adoucissent la critique légitime du PQ pour le ramener à un language plus doux et acceptable pour les souverainistes. Je doute qu’ils vont réussir.»

Le National Post toujours dans les insultes : La xénophobie et l’incompréhension raciale du Québec

Article de Dan Delmar publié dans le National Post le 10 septembre 2012

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Traduction libre:

Ses objections sont aussi ironiques parce que Beaulieu est lui-même un combattant pour la suprématie de la langue française au Québec. Avec les fanatiques de la langue les plus extrêmistes du PQ, ils prétendent encourager la promotion de la langue française alors qu’ils sont plutôt intéresser au déclin des autres langues, notamment de l’anglais.

Pourquoi est-ce que je tolère le discours d’intolérance des anglophones envers le mouvement souverainiste ou même nationaliste francophone du Québec?

Article de Jocelyn Lauzon publié dans La Presse le 11 septembre 2012

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«J’habite dans le West Island de Montréal, à Beaconsfield, une ville à forte majorité anglophone. […] Mes voisins, mes amis anglophones, des gens très bien, des gens polis et intelligents, se permettent souvent de parler de «fucking separatists», de «fucking PQ» en ma présence, comme si c’était parfaitement normal.»[…]

Alerte! Québécois dangereux!

Blogue de Mathieu Bock-Côté publié dans le Journal de Montréal le 8 septembre 2012

«Disons les choses comme elles sont: on déteste les souverainistes au Canada. On les soupçonne du pire. Contre eux, tout est permis. Surtout les pires injures. Même la pire: on les traite de nazis. Mais quand on nazifie les souverainistes, on ne cherche pas la chicane, n’est-ce pas? Non. Et quand on mobilise l’arsenal rhétorique de l’antifascisme pour combattre Pauline Marois? Toujours pas. Quand on accuse les péquistes d’anglophobie et de xénophobie, non plus? Il faut tendre l’autre joue? Mais lorsqu’on a tendu les deux? Les Québécois sont patients. Le Quebec bashing révèle une forme de «québécophobie» historiquement structurante de la culture politique majoritaire au Canada anglais. À travers le souverainisme, ce qu’on attaque, c’est la légitimité même du nationalisme. Ou plus exactement, la définition du Québec comme nation aspirant à une existence singulière. Ce qu’on ne tolère pas, ce pour quoi on a une aversion, c’est la prétention nationale des Québécois.»

La division du vote souverainiste; la cause du gouvernement minoritaire selon la SSJB

Article de Caroline d’Astous publié dans le Le Huffington Post Québec

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«Malgré les résultats, Mario Beaulieu espère néanmoins que le gouvernement minoritaire péquiste aura le courage d’imposer une réforme du rôle de l’Office québécois de la langue française au cours de son mandat. « J’espère que le nouveau gouvernement va renforcer le rôle de l’Office québécois de la langue française, même s’il est minoritaire », espère-t-il.