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L’année 2025 commence en lion

L’année 2025 commence en lion, et l’actualité ne nous laisse pas un instant de répit. Bonne année encore à vous toutes et tous.

D’abord, un moment historique : Justin Trudeau annonce son départ. Après une décennie au pouvoir, il laisse derrière lui un pays en crise d’identité, où le Québec continue d’être traité comme une province de seconde zone. Comme le disait Pierre Bourgault : « Nous ne voulons pas être une province pas comme les autres, nous voulons être un pays comme les autres. »

Ensuite, une perte immense pour notre culture : Julien Poulin nous a quittés. Un artiste exceptionnel, un homme engagé, un patriote. Il nous a fait rire, il nous a fait réfléchir, et il a incarné à sa manière un pan entier de notre identité québécoise. J’ai eu une entrevue au tout début de l’année à TVA Nouvelles en soirée pour parler du 30e anniversaire du référendum. J’ai pu y adresser nos condoléances en notre nom.

Le comédien Julien Poulin, qui venait de faire la lecture du testament de Chevalier de Lorimier, photographié ici avec Maxime Laporte. (Photo d’Olivier Jean)

Kim Yaroshevskaya, notre inoubliable Fanfreluche et tendre Grand-Mère de Passe-Partout, s’est éteinte à 101 ans. Par sa créativité et son talent, elle a fait rêver des générations d’enfants. Ses histoires et ses personnages marquants resteront à jamais dans nos cœurs. Sa contribution à la culture québécoise est inestimable.

C’est avec une profonde tristesse que la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB) a appris le décès de Stéphane Venne. Grand amoureux du Québec, cela transparaissait dans chacune de ses chansons. Il nous a offert des titres inoubliables comme Le début d’un temps nouveau, Un jour, un jour, Le temps est bon, Ce n’est pas fini et Demain nous appartient, qui ont marqué l’histoire culturelle et politique du Québec et continuent de résonner auprès de plusieurs générations.

Sur la scène internationale, Donald Trump menace le Canada avec de nouvelles barrières tarifaires. Nous savons tous que ce genre de politique frappe d’abord le Québec, dont l’économie repose sur plusieurs secteurs exportateurs vulnérables aux décisions de Washington.

Et dans tout ça, où est l’indépendance du Québec ? Plus que jamais, notre peuple doit se tenir debout, défendre ses intérêts et ne pas être à la merci des décisions d’Ottawa ou de Washington. La SSJB a un rôle à jouer pour garder cet idéal bien vivant. Il est faux de dire que le mouvement indépendantiste fera un bond en arrière. C’est tout le contraire. Nous devons parler d’une seule voix, nous faire entendre, voir notre drapeau flotter devant l’ONU et parler pour nous, par nous. 

Heureusement, il y a aussi de bonnes nouvelles. La célébration du Jour du Drapeau à Sherbrooke s’est très bien déroulée. Nous avons vu une belle mobilisation, un engagement sincère et une fierté tangible. Ce genre d’événement rappelle pourquoi nous faisons ce que nous faisons ici, à la SSJB. Parce que notre mission, c’est la continuité. La continuité de notre langue, de notre culture, de notre mémoire collective, mais aussi celle de nos actions quotidiennes pour faire avancer notre cause. Bravo à toutes celles et à tous ceux qui étaient avec nous dans ce grand froid. Ce fût encore une fois un moment magique et un grand succès. 

 

La Loi 21 devant la Cour suprême du Canada

La volonté du Canada et de ses instances, dont sa Cour suprême, de constamment mépriser, voire rabaisser, les décisions prises par les représentants élus du Québec est profondément insultante et réductrice. Alors que le concept de la démocratie est un des fondements de notre vivre ensemble, Ottawa et ses instances n’ont de cesse de piétiner les consensus québécois. C’est assez. Cette ingérence est une humiliation de plus pour le Québec, démontrant, une fois encore, que tant qu’il restera une province, ses choix démocratiques seront bafoués par le fédéral. Le Canada refuse de respecter nos décisions, nos valeurs et notre volonté collective. Cette situation est intenable. Il n’est déjà pas normal que le Québec, une nation à part entière, doive se prémunir de la clause dérogatoire pour défendre ses intérêts face au Canada, que c’est d’ajouter l’insulte à l’injure de compromettre le recours préventif à cette même clause prévue dans sa propre constitution. Plus ça va, plus la fédération canadienne est toxique pour le Québec. Petit rappel historique : le Québec n’a jamais signé la Constitution canadienne. Plus que jamais, il est temps de surmonter nos peurs et de devenir un pays. Et que dire de la nomination du juge Robert Leckey, un opposant notoire à la Loi 21 et 96, à la Cour supérieure du Québec, encore une fois, sélectionné par l’agenda politique et pro-religieux du Canada. 

La SSJB continuera de suivre le dossier de très près et sera toujours présente pour défendre les intérêts du peuple québécois.

 

L’action vers l’indépendance

En décembre, nous avons tenu notre premier camp de formation, suivi d’une joute oratoire pour l’indépendance, et ce fut un véritable succès ! Les prochaines dates seront annoncées sous peu. Restez à l’affût, car un projet d’envergure pour notre marche vers l’indépendance vous sera dévoilé prochainement !

 

VLQL

Marie-Anne Alepin
Présidente générale Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal
Au service de la patrie depuis 190 ans

Par AMOUR de la Patrie  depuis 1834

82, rue Sherbrooke Ouest,
Montréal (Québec) H2X 1X3
Téléphone : (514) 843-8851
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