La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal réagit à la révélation dans le Journal de Montréal concernant les 52 415 $ dépensés en cours de français pour la gouverneure générale Mary Simon

Avant toute chose, rappelons-le : la SSJB s’est toujours opposée au système archaïque de la monarchie britannique et au poste de gouverneur général, symbole d’un régime colonial archaïque. Et même dans cette structure que nous contestons, il y a des limites au manque de respect et c’est un affront envers le Québec et la francophonie canadienne.

 

Le Québec a le français comme langue officielle, et le Canada reconnaît officiellement deux langues officielles. Que la plus haute représentante de l’État canadien (que nous souhaitons quitter rapidement), en poste depuis 2021, soit toujours incapable de s’exprimer en français après quatre ans, c’est un manque de respect à la nation québécoise. C’est aussi un mépris flagrant envers tous les francophones du Canada, envers qui nous demeurons solidaires.

 

Pendant que le gouvernement fédéral anglicise activement le Québec à coups de milliards en subventionnant des organismes anglophones, nous avons une gouverneure générale qui n’arrive pas à prononcer une phrase complète dans notre langue.

 

Puisque les dizaines de milliers de dollars investis dans sa formation linguistique n’ont visiblement pas porté fruit, nous lançons une invitation à Mme Simon.

 

La Fondation pour la langue française, créée par la SSJB, offre un programme d’apprentissage citoyen nommé « Deux par deux ». Ce programme jumelle gratuitement des bénévoles à des apprenants pour pratiquer le français dans un cadre convivial, humain, et surtout efficace.

 

Mme Simon est la bienvenue. C’est gratuit. Et promis, on ne vous facturera pas 52 000 $ pour des résultats invisibles. Nos bénévoles, eux, ont à cœur la langue française.