Article publié dans Le Devoir le 21 décembre 2011
Une poignée de militants du Mouvement progressiste pour l’indépendance du Québec (MPIQ) se sont rassemblés hier midi devant la Grande Bibliothèque pour tourner en ridicule la «nouvelle identité» canadienne construite par le gouvernement conservateur «sans les Québécois». Certains, agitant un Union Jack, ont réclamé à la blague la fermeture des institutions culturelles québécoises, dont au premier titre Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
«Si nous voulons un parti fort dans un pays fort, si nous voulons continuer à bâtir un pays royaliste et militariste, nous devons éviter à tout prix la propagation d’idées francophones et subversives émanant de ce genre d’institution infâme», a affirmé pas sérieux du tout le «faux manifestant» David Gascon.