+ SOURCE | INDÉPENDANCE | CATALOGNE | QUÉBEC |
Depuis le refus par Madrid de reconnaître un éventuel référendum sur l’indépendance de la Catalogne, celle-ci examine la possibilité de ne pas en tenir et de procéder directement au moyen de l’élection (en résumé : on se fait élire et on fait adopter la loi d’indépendance par l’Assemblée législative — option qui s’impose au Québec et devant laquelle on recule encore). Libération nous apprenait, le 14 avril dernier, que « face au rejet ferme de Madrid, opposée à l’organisation d’un référendum sur son indépendance, la Catalogne hésite sur la façon de convoquer les citoyens aux urnes, soit lors d’une consultation non autorisée [le référendum refusé par Madrid], soit par le biais d’élections régionales [la Catalogne est une région] ».
Or, la présidente de l’Assemblée nationale catalane, Carme Forcadell, déclarait à ce sujet et avec clairvoyance : si le référendum ne peut être organisé, « nous devrions opter pour des élections et une déclaration unilatérale d’indépendance ».
Toute l’expérience québécoise des référendums de 1980 et de 1995 lui donne raison. Ici au Québec, cette voie normale a été écartée dans les années 1970 par le péquisme. On a tenu à tout prix à la voie référendaire. Et aujourd’hui, l’indépendance n’est pas faite, le sort de la nation québécoise est même confié à un parti antinational (le gouvernement Couillard) et celui de notre métropole à un maire antinational (l’administration Coderre). Souhaitons à la Catalogne d’avoir des chefs nationaux qui sachent se tenir debout devant l’intimidation espagnole et assumer leur responsabilité de représentants exclusifs des Catalans — au sens où c’est l’Assemblée nationale catalane qui décide de l’indépendance de la Catalogne.
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