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Catalogne : Un modèle pour le Québec?

Article de Laurent Dionne de l’agence QMI, publié dans le Journal de Montréal

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Enchantés par les gains de partis indépendantistes aux élections catalanes, des organismes souverainistes québécois estiment désormais que les Québécois devraient s’inspirer du peuple de cette région espagnole.

En guise de solidarité aux Catalans, la Société Saint-Jean-Baptiste a même hissé leur drapeau rouge et jaune au centre-ville de Montréal.

«Le combat du Québec pour son autodétermination c’est le combat de tous les peuples minoritaires à travers le monde», a soutenu Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste, lors d’un point de presse lundi matin.

Selon les dires de ce dernier, les Catalans se seraient d’ailleurs inspirés à plusieurs reprises de la loi 101.

Des ressemblances

Même si le président catalan n’a pas atteint les objectifs qu’il s’était fixés lorsqu’il a déclenché ses élections et qu’il devra encore patienter avant de pouvoir déclencher un référendum, le projet est dans la bonne voie, soutiennent divers organismes, qui espèrent éventuellement voir des répercussions jusqu’au Québec.

«Ce qui se passe en Catalogne va avoir des répercussions sur la conscience politique québécoise. Ils (les Catalans) veulent aussi se libérer de la tutelle d’un État très centralisé», a dit Denis Monière, président de la Ligue d’action nationale.

Malgré leur éloignement géographique et leur culture différente, les deux régions auraient tout de même plusieurs points en commun, dont une langue parlée en minorité au pays.

«Alors que les Catalans ont vu sous Franco leur langue interdite, il n’est pas mauvais de rappeler qu’ils n’auront pas été les seuls à subir cet opprobre. Le sinistre règlement 17 au Canada et plusieurs législatures provinciales ont interdit l’enseignement du français», a souligné Robert Laplante, Directeur de la revue L’Action nationale.

Si ce dernier soutient que c’est à la société civile qu’appartiendra l’avenir de la souveraineté de la Catalogne, il croit que la situation est différente au Québec.

«Ça ne se pose pas dans ces termes là. (…) Les Québécois n’ont pas à être prêts ou pas pour l’indépendance. Ils auront à réaliser que l’indépendance est le meilleur moyen d’assurer leur développement et leur pleine maîtrise», a indiqué M. Laplante.

Lire l’article complet dans le Journal de Montréal

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