Article de Guillaume Bourgault-Côté paru dans Le Devoir du 8 février 2011.
« L’ancien patron des JO de Vancouver rejette les critiques sur l’absence du français lors de la cérémonie d’ouverture. »
« Or, Gilles Vigneault a refusé de céder les droits d’utilisation de sa chansons (Mon pays) – comme il le fait généralement dans ce type de circonstances. Ou plutôt, il a posé des conditions pour s’assurer que le morceau ne serait pas interprété comme un hommage au pays Canada: il ne voulait pas de feuille d’érable visible lors de la prestation, ni rien qui puisse laisser croire que le texte parle du Canada plutôt que du Québec. En somme: ne pas dénaturer la chanson. »
« Toutes les critiques émises dans les jours suivant la cérémonie sont aujourd’hui balayées du revers de la main par M. Furlong. Il n’épargne personne. Quand le chroniqueur de La Presse Réjean Tremblay lui pose une question en français et exige une réponse similaire lors d’une conférence de presse, c’est pour lui une « cheap shot » visant à l’humilier. »
« Il tente de justifier l’injustifiable », affirme Richard Nadeau. Selon M. Nadeau, le refus de Gilles Vigneault n’a rien à voir avec le problème. « Ils ont eu sept ans pour préparer les cérémonies. C’est cheap de blâmer M. Vigneault comme ça. Il n’y a pas assez d’artistes au Québec pour le remplacer ? Ils ont pris, quoi, 15 minutes pour y penser ? La vérité, c’est qu’ils ne se sont pas préoccupés du fait français. Même rendus au mois de juin, ils ne comprenaient pas qu’on demande une lettre en français. »