Diane Tremblay | Journal de Québec
L’homme d’affaires Dominique Brown de Québec veut faire rayonner la marque de commerce Chocolats Favoris en français à la grandeur de la planète.
Alors qu’il prévoit accélérer sa présence sur le marché ontarien, Dominique Brown est convaincu qu’il est possible d’exporter sa marque de commerce en français tant au Canada qu’ailleurs dans le monde.
« Comme le Cirque du Soleil, on fait le pari que les anglophones comprennent ce que cela veut dire. Chocolats Favoris, c’est très proche de Favorite Chocolates. En même temps, il y a un petit plus d’attacher une marque de chocolat à un nom français. Le chocolat de qualité est encore très associé au chocolat européen. On pense que ça va très bien fonctionner en français », a affirmé l’entrepreneur.
À la conquête du monde
Les Américains pourraient se laisser charmer par le côté « exotique » du nom Chocolats Favoris, a-t-il laissé entendre. Ce marché très lucratif viendra après la conquête du marché ontarien pour l’entreprise qui a été fondée à Lévis, a ajouté M. Brown qui n’a pas précisé d’échéancier.
« Un jour, Chocolats Favoris va devenir une marque qui sera reconnue partout à travers le monde », a revendiqué l’homme d’affaires.
Prêt du gouvernement
Pour soutenir la croissance qui est annoncée, Chocolats Favoris vient d’obtenir une aide financière sous forme de prêts totalisant 960 000 $ de la part du gouvernement du Québec afin d’appuyer un projet d’investissement global de 1,2 million de dollars. L’argent servira à automatiser une partie de la production qui ne présente pas de valeur ajoutée.
« On veut augmenter notre volume de production. Ce nouvel investissement permettra de répondre à ce qui s’en vient. On va ouvrir beaucoup de chocolateries dans le reste du Canada encore cette année et on compte développer à l’extérieur du Canada le plus rapidement possible », a mentionné M. Brown.
L’aide gouvernementale provient à parts égales du programme Essor et d’Investissement Québec. Le nombre de chocolateries est passé de 3 à 30 en l’espace de cinq ans, alors que le nombre d’employés est passé de 70 à plus de 1000 durant la même période.