Montréal, le 10 mars 2010 – La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal a procédé à la remise de son prestigieux prix Olivar-Asselin, destiné à récompenser l’excellence journalistique et le travail remarquable d’artisans de la presse qui ont à cœur l’avancement culturel et politique du Québec. Le prix Olivar-Asselin est nommé en l’honneur de l’un des plus grands journalistes québécois, ayant marqué le début du vingtième siècle avec ses chroniques aussi virulentes que nécessaires, qui ont contribué à façonner le mouvement nationaliste.
Le prix Olivar-Asselin avait été décerné la dernière fois, en 2000, à Normand Lester. Ce dernier était présent aujourd’hui pour la remise du prix à Christian Rioux, journaliste et correspondant du journal Le Devoir à Paris. Voyageur impénitent, Christian Rioux est aussi l’auteur d’un essai sur les petites nations et de Carnets d’Amérique, parus chez Boréal. Il a également publié un recueil de poésie aux Écrits des Forges.
Christian Rioux a déjà remporté de nombreux prix, dont celui du « Texte de l’année » de l’Association québécoise des éditeurs de magazines en 1992, le prix Jules-Fournier – qui fut en son temps un inséparable d’Olivar Asselin – décerné en 2001 par le Conseil de la langue française du Québec, la « Plume d’or » de l’Association française de la presse étrangère en 2008 et le Prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Opinion » en 2009. Cette nouvelle distinction s’ajoute donc à une longue série d’honneurs grandement mérités réservés à un journaliste chevronné et respecté.
« C’est avec une fierté non dissimulée que le conseil général de la SSJB décerne le prix Olivar-Asselin à monsieur Christian Rioux, en reconnaissance de son indépendance d’esprit, de la qualité et de la rigueur de ses chroniques et, notamment, de son analyse percutante des questions identitaires et du dossier linguistique au Québec vus dans une perspective internationale», a déclaré le président général, Mario Beaulieu. « Par exemple, il nous fait observer qu’à partir de l’étranger, l’idée d’appliquer la loi 101 aux collèges est loin d’être l’hérésie que certains dénoncent chez nous, mais que cette façon de faire est devenue la norme dans les fédérations modernes où coexistent plusieurs nations. Ses textes réussissent à rassembler les Québécois autour du constat que la langue et la culture nationale au Québec constituent une richesse à préserver et que si le français venait à disparaître en Amérique du Nord, ce serait un pan entier de la diversité humaine qui viendrait de sombrer dans la fosse de l’oubli » a ajouté Mario Beaulieu.
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Renseignements : Stéphane Chagnon, directeur général
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