Article de Réjean LABRIE publié dans Tribune libre de Vigile le 6 janvier 2012
Notre cadre de références culturelles n’est pas partagé par les anglophones ni les allophones. La regrettable conséquence en est qu’il n’y a pas d’échanges véritables possibles autres que superficiellement et jamais dans le sens du partage appréciatif d’un bagage commun.
En quoi consiste ce cadre de références culturelles qui seul permet aux gens la complicité des idées et des impressions ? En mille et une petites choses qui forment les éléments d’une culture bien distincte des autres et qui favorisent le rapprochement entre les personnes.
Au cours d’une conversation, on dira : « comme disait Patrick Huard (ou Rémi Girard) dans son dernier film ; « as-tu vu les reprises de « la p’tite vie » ? ; « Joseph Facal a mis le doigt sur le bobo à Bazzo cette semaine » ; « Mario Dumont a osé dénoncer telle politique douteuse », « Paul Arcand n’y va pas avec le dos de la main morte », etc.